Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

The amazing Spider-man
Budget = 230 M$
BOX OFFICE France = 3 942 / 251 226 - 1 015 000 - 2 542 000 entrées
BOX OFFICE USA = 62,0 / 262,0 M$
BOX OFFICE Monde = 757,9 M$
 

S'il est clair que pour une histoire de droit ce film reste une pure aubaine commerciale, on ne peut en nier les qualités ni éviter de le comparer au (x) film (s) de S. Raimi : difficile de condamner le boulot de toute une équipe, de plusieurs mois de travail pour de basses raisons financièro-légales. S'il s'affranchit d'un pan entier du comics original, pan qui reste au coeur de l'oeuvre (les parents de Peter deviennent des scientifiques, des amis de Connors, travaillant tous pour Oscorp à New York !), il n'en reste pas moins très fidèle dans les grandes lignes (le lance-toile, la mort de Ben Parker dans un contexte différent mais psychologiquement identique, le clin d'oeil à l'arène, l'histoire de G. Stacy, celle de son père -avec une petite variante-, etc...). Par contre impossible de comprendre, si ce n'est le besoin d'un vulgaire passage de flambeau, que le film se borne à rabâcher -même si de façon agréable- toutes les origines du héros plutôt que de repartir sur les mêmes bases et devenir un véritable 4ème épisode tout en s'affranchissant des 3 précédents ??? En tous les cas la 1ère qualité du film est bel et bien A. Garfield ; si le jeu de T. Maguire était clairement le point faible de l'excellente trilogie de Raimi, voilà que l'on trouve enfin l'interprète idéal de Peter, une approche du rôle tout en finesse et à la fois plus puissante (sa vengeance), également bien servi par le scénario. On retrouve le même soin apporté à l'esthétisme du film pour un New-York de comics et des planches assez identiques au travail de Raimi, même si la réalisation, très réussie, est relativement différente, plus proche des héros, plus dans l'air du temps (enfin : Webb picore les plans en caméra suggestive du lointain L'homme-araignée !). Pas beaucoup de combats, le plein de dialogues mais un film qui n'ennuie jamais, prenant tout de même un peu de distance avec les oeuvres précédentes (exit Mary-Jane, JJJ Jameson) et trouvant sa voie, même au niveau de la bande originale, sublimée par J. Horner. On découvre enfin ce méchant fascinant qu'est le lézard : un homme fondamentalement bon mais un scientifique tellement exigeant que son métier finira par prendre le pas sur son humanité. Le gros défaut de cet "amazing" est finalement d'être un reboot qui rabâche pour ceux qui n'auraient pas suivi, refroidissant les autres, et même si le scénario y met les formes, même si l'on est encore prêt à nous laisser conter l'histoire de Spidey, même si le film trouve son originalité, un angle d'approche nouveau, il ne faudrait pas trop tirer sur la toile.

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

-