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The amazing Spider-man : Le destin d'un héros
Budget = 250 M$
BOX OFFICE France = 2 843 / 225 384 - 1 249 000 - 2 324 000 entrées
BOX OFFICE USA = 91,6 / 202,9 M$
BOX OFFICE Monde = 709,0 M$
 

Baisse de forme... on en revient au super-héros basique, celui inauguré brillamment par Sam Raimi, avec une histoire beaucoup plus classique qu'elle ne le laisse paraître : car le scénario se tortille pour pas grand chose, si ce n'est offrir un spectacle visuel de toute beauté, très professionnel et immersif, agrémenté d'effets spéciaux très performant (en particulier le Spidey de synthèse). Ce qui fait défaut à ce second opus ce n'est clairement pas ces effets là, mais bel et bien les effets de surprise : passe encore le final que les fans attendaient avant même de voir le film (merci également à la presse pour les toutes premières photos du film...), mais les méchants ne sont que ce que l'on attendait d'eux, ils ne nous font pas vibrer malgré les bifurcations scénaristiques, bien trop visibles, ce ne sont que des méchants de comics et ils ont un peu raté leur passage sur grand écran (même si le Bouffon est plus réaliste) ; les 2 bad guys nous sont présentés sous un angle sympathique (l'un anonyme, l'autre orphelin), histoire d'attirer l'empathie du spectateur, voir l'identification, puis un événement plus ou moins flou les fera virer de bord et tout casser. Une fois de plus le trop-plein d'adversaire nuit à la force de ceux-ci : le pauvre bouffon n'aura pas droit à des scènes d'anthologie, effacé tout d'abord par Harry lui-même, beaucoup plus intéressant, puis par Electro qui pompe toute l'énergie du film ; c'est le cas de le dire. Devrais-je évoquer la déception du "Rhino" dont le costume nuit franchement à l'intégrité du personnage ? Marvel aborde les autres super-méchants de ses autres superproductions avec un peu plus de recul (Cf. Loki) et tellement plus d'intensité. Et puis le secret tant attendu de Richard Parker n'a finalement pas tellement d'incidence sur la trame scénaristique et me semble faire un petit "flop" ; les scénaristes étant trop occupés à préparer les épisodes suivants ? Le coeur du film est donc fragile, mais Webb s'en sort une fois de plus pas mal du tout : incluant dans ses plans, dans ses scènes, des clins d'oeil référentiels comme la 1ère défaite d'Electro (quand Sony ne fait que du placement de produit...), donnant aux spectateurs la chance de se fondre à ce héros en mouvement de la façon dont ils en rêvaient étant enfants ; reste un abus de ralenti, parfois utilisé à bon escient, il est vrai. Ce n'est par conséquent pas un mauvais film, son écriture est même très louable, les personnages restant en parfaite symbiose avec le fil conducteur du film, en parfaite interconnection. Il faudra redresser la barre pour m'attirer une fois de plus (ou deux) dans la toile de ce héros dont on est pourtant loin d'avoir fait le tour.

NB : Coup de gueule après la stupide Colombia / Sony qui nous a encore une fois offert le film en patûre, jusqu'en sa dernière image et les méandres de sa trame, à travers des diverses vidéos promotionnelles ; pourtant je le savais...

NOTE : 12 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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