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Captain America : First avenger
Budget = 140 M$
BOX OFFICE France = 1 826 / 82 657 / 444 000 - 1 061 000 entrées
BOX OFFICE USA = 65,1 / 176,7 M$
BOX OFFICE Monde = 370,6 M$
 

Et bien voilà : 28 ans que j'attends que Marvel ose enfin un film sur mon super-héros favori, fétiche, celui dont j'endossais le costume étant petit, celui qui accompagnait tous mes rêves de jeunes garçons avant de plonger dans le sommeil, celui qui retapissait chaque pan de mur et de meuble de ma chambre d'enfant, celui qui m'a finalement aidé à grandir... celui qui enterre définitivement le navet intergalactique de Pyun (qui a dit "Autodafé" ?). Pourquoi ce film est-il tellement réussi ? Parce que ce n'est pas un film comme les autres, un peu différent dans son approche, comme le fut récemment Thor, parce que ce n'est pas un film "pour tout le monde" ; un film de super-héros qui ose aborder l'époque de la grande guerre (sans dissertation historique non plus si ce n'est une vision très juste de la propagande), avec un héros malmené et un rien ringard (le premier costume de Cap tranche vraiment avec les plus récents, les plus connus des jeunes spectateurs) dans un film qui tire son essence des serials des années 40 et le revendique clairement (Cf. le comics au main d'enfants que l'on aperçoit dans le film) et un scénario qui ne laisse aucun doute sur ses influences. Car dans ce film j'y ai retrouvé toute la saveur des Indiana Jones alors que je me demandais bien à quelle sauce allait être cuisiné mon héros préféré, un peu has-been, à la morale indestructible, oubliant les effets spéciaux envahissant et se recentrant sur les personnages, les cascades et les décors ; un film d'aventure à l'ancienne avec flingues, bastons façon boxe anglaise et visuel épuré. On y découvre peu à peu tous les personnages qui ont émerveillé notre enfance, avec les libertés d'usage nécessaires à la reconstruction d'un mythe cinématographique, mais ils sont tous là, les Bucky (qui ne connait Steve qu'après l'expérience...), les Peggy, les Dum Dum, les Arnim Zola (le parfait Toby Jones), le superbe Crâne Rouge (ai-je besoin de louer les talents de H. Weaving ?), le docteur Erskine, Howard Stark (dont le rôle est un peu inversé dans le film...), le futur Union Jack, les membres de l'Hydra qui se font dézinguer facilement ainsi que de fameuses séquences (l'injection du sérum, évidemment, le cube cosmique, mais également le baiser d'une femme qui faillit rompre le lien amoureux entre Steve et Peggy comme il le fit entre lui et Sharon plusieurs décennies plus tard dans un épisode légendaire... mais c'est une autre histoire !) ; un bonheur de fan absolu !!! Et le respect du matériau original est là, au gré d'un scénario sans doute un peu trop rapide (la mise en place des scènes trop abrupte), assez classique par rapport au genre qu'il défini (le montage alterné y contribue assez largement ; un nouvel hommage aux serials ?) mais dont les personnages sont véritablement réussis (Chris Evans efface tous mes doutes à son propos) et l'histoire d'amour sort complètement des sentiers battus (inachevée et d'autant plus pertinente). Johnston n'est pas un génie, vous ne me ferez pas dire le contraire mais son travail est difficilement criticable en terme d'efficacité. Captain America est une série B de luxe, osé dans l'univers Marvel, qui ne manquera pas sa cible : les véritables fans...

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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