Le faucon est devenu Captain America & le général Ross a été élu président des USA.
Après une tentative d'assassinat avortée sur le président, Sam Wilson enquête : elle serait en lien avec une mission de Cap au Mexique et un mystérieux détenu.
Ce Captain America 4 n'est vraiment pas à la hauteur de ses prédécesseurs : son scénario traine abominablement les pieds avant de lancer l'intrigue d'un thriller politique très années 70, mais déséquilibré, guère approfondi : ce qui, pourtant, pouvait être une bonne chose si cela avait été bien fait. Brave new world ne m'a jamais convaincu, sous aucun angle que ce soit ; sans pour autant être complètement mauvais. Même les raisons d'être du Hulk rouge sont finalement assez décevantes et franchement maigres : d'ailleurs certains effets lors de la lutte finale sont étonnamment médiocres.
Le problème de ce nouveau Marvel demeure une écriture à de multiple mains, sans personnalité, délivrant une intrigue qui ne nous passionne que par intermittence, quand elle ne nous ennuie pas, une intrigue qu'il ne faut surtout pas trop creuser tant l'histoire est tirée par les cheveux, irréfléchie, faussement complexe ; de plus les dialogues, très mous, assomment le film dans sa première moitié. L'histoire aurait dû s'engouffrer plus en avant dans cet aspect complètement désabusé de la politique américaine et internationale ; et sur cette éternelle deuxième chance que l'on ne laisse peu aux autres.
Trop tordu, pas assez épique, mal écrit et sans grandes idées, les personnages ne parviennent pas à nous tirer vers le film : on espérait une oeuvre moins froide, moins plate, moins chiquée, moins conventionnelle. Simple espoir pour, sans doute, le film de trop dans l'impeccable saga du Captain.
NOTE : 8-9 / 20
