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Du sang vraiment neuf avec la famille Croods qui seraient des gens qui s'embrassent lors d'un mariage à l'anglaise sur Oblivion ? On était en droit d'attendre beaucoup du nouveau film de Tom Cruise : parce que lorsque Tom au volant d'une grosse cylindrée ça fait souvent mal (Cf. les "Mission : impossible"), parce que les trailers sont beaux, intriguants et laissent espérer un film ambitieux (pour qui les a vu...), parce que la SF est plutôt prisée du public français (voir les succès des récents Prometheus et MIB 3, le million -même décevant- de John Carter ou Total recall, le joli score de Looper) et enfin parce que le réalisateur nous avait déjà offert un Tron : L'héritage (475 000 / 1 216 000 gamers). Oblivion est un film de SF avec T. Cruise et M. Freeman qui semblait pouvoir intéresser massivement le public et qui au final ne rate pas sa cible, débutant mieux que la grosse moitié des films sus-cités (à l'exception de Alien 0 et des men : plus de 800 000 voyageurs de prime abord et aux alentours de 2 millions au final). Je pense et espère que les vacances scolaires le porteront non loin des 2 millions et comme j'attendais des scores à la hauteur de ceux enregistrés par Prometheus (= 812 000 / 1 837 000 aliens)... Le 2ème gros cartoon de la saison sera donc Les Croods, une oeuvre préhistorique avec les voix de N. Cage, R. Reynolds et E. Stone, dont le bilan de sortie reste semi positif : l'un des auteurs se permet de battre ses Chimpanzés de l'espace (325 000 grimaces sur 7 journées) mais C. Sanders, co-réalisateur, ne pourra se montrer à la hauteur de ses Dragons, soulevant alors 674 000 entraineurs, qui n'avaient pas la chance de profiter de vacances débutantes. Pour ce qui concerne l'année 2013, nos Croods seront mieux logés que les locataires de l'Hôtel Transylvannie (427 000 monstres) et en deçà des stars périodiques des 5 légendes (= 572 000spectateurs) ; pour trouver vraiment plus fort que lui il faut remonter à août dernier avec Rebelle (= 955 000 écossaises) : les congés de printemps seront là pour porter le film -sauf si le soleil décourage les spectateurs...- et pour le rapprocher des 2 millions de spectateurs. Les petits mangent parfois les plus gros : et c'est le cas pour Mariage à l'anglaise, une comédie anglaise avec R. Byrne et A. Faris, qui fera sensiblement aussi bien qu'une autre comédie britannique récente, La part des anges et ses 172 000 angels et bien mieux qu'un Gambit, arnaque à l'anglaise (92 000 entrées au bout du compte). Mais sa véritable victoire c'est celle prise sur la nouveauté du dessous, sur son big budget, sa bankable réalisatrice, ses méga stars devant la caméra et ses nombreuses copies. UK = 1 - France = 0.

Et puis après il n'y a guère à dire si ce n'est que le soleil fait fondre les entrées en salles : Effets secondaires de S. Soderbergh avec R. Mara, C. Tatum, J. Law prend le dessus sur ses ex-concurrents mais pour mémoire Solaris relâchait 40 % de spectateurs pour un cumule de 321 000 ; Piégée ou Contagion perdait tout deux quelques 55 % d'entrées et il n'y a bien que Magic Mike pour être à la hauteur -tout du moins sur le maintien- de ce thriller pharma (- 36 %). C'est la période qui veut cela : les réalisateurs les plus successfull se prennent des vestes monumentales ; ce fut le cas récemment pour d'autres immenses remplisseurs de salles tels que Chatiliez (L'oncle Charles = 296 000 entrées), Leconte (La guerre des miss = 170 000 entrées) ou Veber (L'emmerdeur = 241 000 entrées). Alors c'est au tour de D. Thompson avec Des gens qui s'embrassent puisqu'entourée de K. Merad (Superstar = 194 000 spectateurs ; Pamela Rose 2 = 280 000... au finish) et M. Bellucci (Un été brûlant = 25 000 ; L'amour a ses raisons = 19 000... sic !). Un échec tout aussi important que celui advenu à toutes les oeuvres précédemment citées et un début remarquablement en-dessous, pour ne pas dire 3 fois inférieur, à celui de La bûche (360 000 entrées et 1 616 000 après un excellent bouche-à-oreille). C'est ainsi que l'ex numéro 1 se retrouve 5 positions plus bas : G.I. Joe : Conspiration de J. M. Chu n'atteindra pas plus le million que son homologue qui en semaine 3 affichait 122 000 entéres (- 41 %) et cumulait 794 000 G.I. Joe. Amour et turbulences avec N. Bedos et L. Sagnier s'est donc laissé griller la priorité par les seconds effets, le film suit sa route, ou plutôt son chemin (L'incruste perdait 39 % et cumulait 335 000 entrées... pour une semaine de 127 000 personnes) ; niveau com rom 20 ans d'écart reculait de seulement 6 % et La stratégie de la poussette était lâché par la moitié de ses fidèles. C'est le double million qui n'est plus promis à Jappeloup de C. Duguay avec G. Canet et M. Hands dont le bouche-à-oreile n'aura pas été assez bon. Le temps de l'aventure deviendra sous peu le plus gros succès d'un réalisateur qui sort son 5ème film et a enregistré 3 bides : le filme est donc réalisé par J. Bonnell avec E. Devos et G. Byrne. Son seul titre de gloire fut J'attend quelqu'un qui avait ouvert à hauteur de 67 000 personnes et avait fermé avec 176 000 spectateurs ; pour un budget de 3,5 millions : le monsieur finira par rembourser ses créanciers à force... mais ce ne sera pas pour aujourd'hui. 11.6 avec F. Cluzet et B. Lanners restera éternellement dans l'ombre des deux films du dessus, la faute a un parcours moins probant que celui de Le dernier pour la route, précédent oeuvre de l'auteur : s'il passait déjà sous la barre des 100 000 entrées hebdo, le film ne faisait qu'une petit pas en arrière (- 20 %) mais avec pourtant un retard encore trop important (215 000 spectateurs).

C'est de l'histoire ancienne pour : Jack le chasseur de géants de B. Singer avec E. McGregor et S. Tucci, Les amants passagers de P. Almodovar avec P. Cruz et A. Banderas (La piel que habito en semaine 3 = 494 000 entrées ; plus de 120 000 spectateurs sur 7 jours pour un quart de désistement), Perfect mothers de A. Fontaine avec N. Watts et R. Wright, Quartet de D. Hoffman avec M. Smith et B. Connoly et The place beyond the pines avec R. Gosling, E. Mendes et B. Cooper.

Suite avec 20 ans d'écart de D. Moreau avec V. Efira (- 4 places plus ou moins réglementaires), Le monde fantastique d'Oz de S. Raimi avec J. Franco, M. Williams et R. Weis (6 marches plus bas), La maison de la radio de N. Philibert qui reste le film qui se maintient le mieux (- un rang), La cité rose et Dead man down avec C. Farrell, N. Rapace, T. Howard et I. Huppert qui ferment tristement la marche.

En voie d'extinction : La chute de la Maison Blanche de A. Fuqua avec G. Butler et A. Bassett, Au bout du conte de et avec A. Jaoui et J-P. Bacri (semaine 6 : Parlez-moi de la pluie = 27 000 tickets / - 32 % / 939 000 entrées), Boule et Bill avec F. Dubosc et M. Fois, La religieuse de G. Nicloux avec I. Huppert et No avec G. G. Bernal.

La part de marché des films français sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 25,90 % (- 18,1 points) cette semaine.