John
Carter |
(13-14) |
De la science-fiction solide et traditionnelle : mais
ce n'est pas parce qu'on est le premier qu'on est le meilleur. Car beaucoup
on comparé, à juste titre, John Carter et ses influences
littéraire sur Star wars ou Avatar : mais Star wars était
bourré de références totalement digérées,
d'une structure de conte complexe et assumé, de personnages plus
fouillés, au relations plus dramatiques et de diverses strates
scénaristiques ; Avatar, quand à lui, délivrait un
véritable message de tolérance et un discours écologiste.
Même si Carter s'avère moins profond, moins fouillé,
c'est en immersion totale que l'on plonge dans son univers (créatures
superbes, décors itou, humour, action prenante...etc), dans ce
nouveau monde aux peuplades intéressantes (le peuple tourné
vers la religion, celui qui est plus imbibé de science et enfin
les guerriers ; sans oublié les mystérieux êtres...),
dans cette aventure grandiose et savoureuse qui ne lâche pas le
spectateur. Carter est un soldat passionnant qui va se trouver projeté
dans une guerre galactique classique, à mettre en parallèle
avec la guerre à laquelle il ne veut plus prendre part, avec son
histoire et son trauma (un peu facile et trop sous-jacent sans doute).
Stanton, pour sa première expérience live se laisse un peu
trop guider par ses FX, ne s'implique pas assez, ne prenant pas toujours
le recul nécessaire (au propre comme au figuré) alors qu'il
démontre au détour d'une scène ou deux toutes ses
qualités (les ellipses du début, la première scène
de bataille où l'on comprend son nouvel engagement et sa rage retrouvée).
Alors oui : le scénario manque de profondeur pour en faire un film
essentiel, incontournable, qui marque son temps, restant au premier degré
par manque de finesse, mais le film constitue tout de même une vraie
réussite et une oeuvre absolument entrainante. |
La critique des internautes |
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