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John Carter
Détails du film sur InCiné

Andrew STANTON
(13-14)

De la science-fiction solide et traditionnelle : mais ce n'est pas parce qu'on est le premier qu'on est le meilleur. Car beaucoup on comparé, à juste titre, John Carter et ses influences littéraire sur Star wars ou Avatar : mais Star wars était bourré de références totalement digérées, d'une structure de conte complexe et assumé, de personnages plus fouillés, au relations plus dramatiques et de diverses strates scénaristiques ; Avatar, quand à lui, délivrait un véritable message de tolérance et un discours écologiste. Même si Carter s'avère moins profond, moins fouillé, c'est en immersion totale que l'on plonge dans son univers (créatures superbes, décors itou, humour, action prenante...etc), dans ce nouveau monde aux peuplades intéressantes (le peuple tourné vers la religion, celui qui est plus imbibé de science et enfin les guerriers ; sans oublié les mystérieux êtres...), dans cette aventure grandiose et savoureuse qui ne lâche pas le spectateur. Carter est un soldat passionnant qui va se trouver projeté dans une guerre galactique classique, à mettre en parallèle avec la guerre à laquelle il ne veut plus prendre part, avec son histoire et son trauma (un peu facile et trop sous-jacent sans doute). Stanton, pour sa première expérience live se laisse un peu trop guider par ses FX, ne s'implique pas assez, ne prenant pas toujours le recul nécessaire (au propre comme au figuré) alors qu'il démontre au détour d'une scène ou deux toutes ses qualités (les ellipses du début, la première scène de bataille où l'on comprend son nouvel engagement et sa rage retrouvée). Alors oui : le scénario manque de profondeur pour en faire un film essentiel, incontournable, qui marque son temps, restant au premier degré par manque de finesse, mais le film constitue tout de même une vraie réussite et une oeuvre absolument entrainante.

 

La critique des internautes