Un nouveau méchant = un nouvel épisode de Batman.
Et si on refaisait l’opération en mettant «
scénario » au lieu de « méchants ».
On dirait du Michael Bay, les couleurs sont celles d’un
night-club gay, les méchants, de toutes façons,
emportent des batailles mais jamais la guerre et ils oublient
à chaque fois de tuer Batman (ce qui est pratique pour
l’histoire). Je l’aurait plutôt titré
: « Batman et les explosions – la pyrotechnie à
Hollywood ». Bon OK, Freeze est intéressant mais
sous-exploité, il y a un style (criticable comme on l’a
vu) et une certaine unité visuelle. Une fois ces folies
irrespectueuses acceptées on peut prendre son pied à
la vue de ce spectacle simpliste, torché d’effets
et parfois plein d’espoir, ce qui le rend attachant, quand
souffle sur lui un vent de psychologie, assez minoritaire il
est vrai. Belle fin.
NOTE : 8-9 / 20