B.O. précédent

Recherche par titre

Recherche par week-end

B.O. suivant

 

Va y avoir de l'action ! Malgré un drôle de bug au démarrage (la sortie prévue en été 2012 avait été reportée pour cause de conversion en 3D) cela n'empêche nullement le public -qui a la mémoire courte, je le rappelle- de courir voir le second opus des "G.I. Joe", mettant en scène et en live les jouets de leur enfance : G.I. Joe : Conspiration avec C. Tatum, D. Johnson et B. Willis ne pourra cependant être à la hauteur de G.I. Joe qui s'envolait au-delà des 54 briques sur 3 jours. Mais un jour de sortie supplémentaire met les deux films quasiment sur un pied d'égalité : la conspiration a débuté jeudi. Sachant que le 1er épisode avait été un petit succès aux USA (150,2 M$) sans pouvoir prétendre être un hit dans le monde (300 M$ de recette pour 175 d'investissement = un ratio de 1,7...), il semblerait que la baisse de près d'un quart du budget joue en la faveur du film réalisé cette fois par J. M. Chu puisqu'il lui faudra rapporter quelques 230 millions dans le monde pour faire aussi bien que son prédécesseur, ce qui semble être très largement à sa portée. N.B. : on imagine que les recettes parallèles (DVD, TV...) avaient dû être confortables mais sans plus pour initier une suite, mais une suite au rabais. Les croods est un cartoon avec les voix de N. Cage, R. Reynolds et E. Stone, co-réalisé par C. Sanders et qui se retrouve au pied du mur : à démarrage similaire avec Dragons les producteurs noterons que le film fait presque aussi bien que lui lors de son deuxième week-end ; 34 % de chute pour les cracheurs de feu, 3 journées égales à 29 briques et un cumule de 92,2 M$ (on va pas chipoter : le lundi de Pâques arrive). Ce qui semble être plutôt bon signe dans la mesure où un film animé tel que L'âge de glace 4 ne résistait pas le moindre du monde malgré l'apport des vacances de juillet (56 % de chute et moins de 90 millions de recette). L'objectif des 200 millions est toujours dans la ligne de mire mais gardons encore une fois en mémoire que Les mondes de Ralph avait échoué malgré des chutes moindres et des chiffres plus élevés (33 M$ sur le week-end / - 33 % de recul / 93,6 M$ de cumule) et que Hotel Transylvannie s'était complètement planté malgré, une fois de plus, de fortes similitudes : 27,1 M$ / - 36 % / 76,7 M$ (un total sur 10 jours sans appel...). Une nouvelle année débute pour le réalisateur le plus prolifique du pays : Tyler's Perry temptation avec V. Williams sera le premier d'une nouvelle série de 2 films réalisés par T. Perry à sortir cette année ; au 31 décembre le monsieur aura un palmarès de 14 films réalisé en 8 ans... et ce n'est pas fini : en mai 2014 on y retourne ! Sorti de ces considérations ce sera un démarrage médian pour Tyler dont la moyenne des 1ers week-ends se situe à 23,3 millions, quelque part aux alentours du très drôle Why did I get married (21,4 M$) et de I can do bad all by myself (23,4 M$) soit un score final approximativement à 53 briques ; et le filon "Madea" revient à la fin de l'année pour redonner du baume au coeur de sa carrière, sachant que cette saga de bientôt 6 titres possède une moyenne sur les 1ers week-ends de 28,7 M$.

La chute de la Maison Blanche est un thriller de A. Fuqua avec G. Butler et A. Bassett qui continue de surfer autant que possible sur son joli score de début de carrière : il est vrai qu'avec Die hard 5 c'était 59 % de chute dès le deuxième week-end et un total artificiel de 52 M$ (artificiel puisque calculé sur 11 jours de sortie). Concernant la carrière de Gérard on comprendra vite qu'effectivement l'excellent 1er week-end va jouer pour beaucoup sur le score final : si Que justice soit faite perdait beaucoup moins (- 41 %) son score d'alors restait comparativement famélique (40 M$) -et c'était le même cas pour Training day, ex plus gros succès de l'auteur (- 41 % / 43,4 M$)- et on est plus proche du déjà moins bourrin L'abominable vérité avec sa chute plutôt prononcée (- 52 %) et son score qui donne le sourire (54,7 M$). Les âmes vagabondes est un film fantastique de A. Niccol avec S. Ronan et D. Kruger. C'est tout d'abord la première adaptation post-Twilight d'un livre de S. Meyer : rappelons que Twilight 1er du nom avait quand même rapporté 69,6 millions en ouverture mais il y avait une attente vampirique plus forte, apparemment, que celle occasionnée par les extraterrestres. Autre raison de ce revers : les trailers nous présentent une love story qui semblent complètement être calquée sur son modèle. Et puis on nous avait déjà fait le coup du films pour les ados avec Sublimes créatures (7,6 M$ sans S. Meyer). Ajoutons également que A. Niccol est un excellent réalisateur, mais un réalisateur encore trop peu connu du grand public pour déplacer les foules sur son seul nom : ce dernier n'enregistrera pas une nouvelle fois son plus gros démarrage, restant sagement derrière Time out (12,1 M$) et ne poursuivra pas une carrière presque ascendante. Tellement proche de son premier objectif, Le monde fantastique d'Oz de S. Raimi avec J. Franco, M. Williams et R. Weisz se doit aujourd'hui de couvrir son lourd budget dans les seules salles américaines : mais ça reste un objectif de fin d'exploitation puisque le film aura peut-être un peu de mal à battre les 218,8 M$ obtenu l'an passé par Ted. Les jours se suivent et n'approtent plus que du bonheur aux producteurs avisés de The call de B. Anderson avec H. Berry : le film commence à gagner de l'argent à foison. Admission de P. Weitz avec T. Fey et P. Rudd n'aura pas tenu le choc assez longtemps pour espérer... espérer quoi ? Battre à plat de couture Le cirque du freak qui arrétait ses comptes à hauteur de 13,9 millions... Le soufflé retombe déjà pour un autre espoir : Spring breakers de H. Korine avec J. Franco est plus un compétiteur courant le 100 mètres que le marathon : ceux qui avaient envie de le voir l'on vu, le bouche-à-oreille n'a pas vraiment fonctionné et James oublie ainsi les jolis 18,3 M$ de 127 heures qui avaient été gagnés sur la longueur (23 week-ends d'exploitation, soit près de 6 mois). The incredible Burt Wonderstone avec S. Carrell et J. Carrey ferme tristement la marche.

Conspués : Jack le chasseur de géants de B. Singer avec E. McGregor et S. Tucci (pour John Carter le 5ème week-end se chiffrait à 0,8 M$ (- 59 %) et un cumule de 68), Arnaque à la carte de S. Gordon avec J. Bateman et M. McCarthy et Infiltré avec D. Johnson et S. Sarandon.

Suite avec Happiness therapy de D. O. Russell avec B. Cooper, J. Lawrence et R. De Niro qui descend relativement de 2 marches, L'odyssée de Pi de A. Lee qui fait doublement mieux, Safe haven de L. Hallström avec J. Hough et J. Duhamel qui s'effondre avant de rejoindre les 71,5 M$ de Chocolat, Quartet de D. Hoffman qui n'en fini plus de plaire dans une mesure bien plus importante que les copains du Top 20 et 21 and over qui est bel et bien "over". Surprise : The place beyond the pines atteint les 20 premiers malgré 4 salles à sa disposition sur tout le territoire : comme en France l'effet post-Drive pour R. Gosling fonctionne à fond mais ne touchera que les fans alors que la présence de B. Cooper et le récent parcours de Happiness therapy pourrait booster durablement le film ; plus de 67 000 $ de moyenne par copie contre à peine 11 000 pour les G.I. !!! Les Zévadés de l'espace va bientôt s'échapper...

Excellente surprise que de voir au bord du Top 20 No avec G. G. Bernal : à confirmer et suivre, le cas échéant, de très près.

Ames vagabondes : Stoker de P. Chan-Wook avec N. Kidman et M. Wasikowska, Le dernier exorcisme 2, Dead man down et Die hard : Belle journée pour mourir de J. Moore avec B. Willis.

N.B. : sorties de Renoir (moyenne = 10 900 $), Blancanieves (6 300 $) et Wrong de Q. Dupieux (1 300...).