Voici le coté clair du « Bazar de l’épouvante ». Un rien magique et mystérieux (une femme qui voyage sans cesse, seul avec sa fille, de génération en générations pour faire le bien ; du chocolat aux vertues étranges) mais surtout une belle leçon de morale : un cri contre le racisme sous-jacent, quotidien et banal, l’intolérance et l’intégrisme (et oui, le film se passe en France...), un magnifique combat entre un vase clos de moralité, de règles idiotes, de religion ultra-catho omniprésente, de tradition stricte et des êtres libéraux et libres. Une très belle photo, un film doux, poétique et drôles malgré son sujet sérieux. Une jolie ôde à la liberté d’esprit, la célébration du péché de gourmandise, la mise en lumière de la vie d’un petit village français d’il y a 50 ans.