Victoire sans bavure -ou presque- et aux poings de Marvel. On ne reviendra pas ici, ce n'est en rien le propos du site, sur la sortie abominablement troublée de The dark knight rises de C. Nolan : un film sombre, bien qu'étant pourvu du même classement que Avengers (PG-13), une absence de 3D handicapante en ce qui concerne les chiffres et un drame qui en a forcément refroidi plus d'un aux USA ; même si la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit... Suite à un week-end presque "décevant" mais tellement logique où le chevalier noir s'impose légèrement face à son prédécesseur (160,9 million contre les 158,4 M$ de Dark knight) devenant tout de même le 3ème plus gros week-end de l'histoire, The dark knight rises surprend lors de son second tour de piste en s'effondrant lourdement, comme si les fans purs et durs avaient déjà fait le déplacement en masse (un peu...), comme si le bouche-à-oreille était médiocre (non !?!?)... comme si les américains n'avaient plus vraiment envie d'aller se détendre devant ce film décidément malheureux ; Avengers ne perdait que 50 % de ses entrées mais Harry Potter 7.2 se déplumait de façon bien plus inquiétante et à hauteur de 72 % (week-end 2 = 47,4 M$ et un cumul de 273,5). Avec 53 % de perte et fracas, Dark knight annonçait les préludes d'un parcours hors du commun qui ne sera en rien égalé par ce nouvel opus... trop sombre ? Je l'ai déjà dit, non ? S'il fallait dès à présent estimer lescore de cet ultime chevalier de Gotham je dirais que l'on tournera autour des 410 millions puisque le précedent film obtenait un 2nd week-end alors supérieur (75,2 M$) et un total bien au-delà des 300 briques (313,8 M$). Dans ce contexte, le week-end américain, même s'il est moins catastrophique que le précédent -qui l'était au moins pour 2 bonnes raisons- se voit ridiculement aminci : L'âge de glace : La dérive des continents semble presque en fin de parcours avec la tête à peine au-dessus des 100 millions, pour un score final qui ne pourra que très difficilement égaler le moins rentable des épisodes, à savoir L'âge de glace et ses 176,4 M$. Une saga qui donne quelques signes de fatigue mais se rattrappe aisément dans le monde (555 M$ soit le 2nd meilleur résultat de la franchise, seulement après quelques semaines d'exploitation). Mais alors que dire des nouveautés ? Voisins du 3ème type s'annonce tout simplement comme une petite catastrophe dans la mesure où cette comédie offre l'un des pires démarrage en wide pour sa distribution : que ce soit pour J. Hill (Baby-sitter malgré lui = 9,9 M$ l'année dernière), B. Stiller (L'envie = 6,2 M$ en 2004) ou V. Vaughn (Psycho = 10,0 M$ en 1998) ; sincèrement : vous avez vraiment besoin d'un commentaire détaillé ?

Quand ça veut plus, ça veut plus : Sexy dance 4 est le 4ème opus de la dancing saga, saga dont les premiers week-ends US ont tendance à perdre du poids avec le temps (à l'inverse de leur carrière française ou internationale) : cela va des bons débuts de Sexy Dance (= 20,7 M$) jusqu'au décevant mais encore correct Sexy Dance 3 et ses 15,8 M$ (pour info : Sexy Dance 2 = 18,9 M$). Cette fois la saga prend une vraie gamelle et seuls ses scores dans le monde lui vaudront de poursuivre l'aventure... ou pas. Batman 3 ne rejoindra jamais Batman 2, L'âge de glace 4 sera le plus faible épisode de Scrat, Sexy dance 4 sera le pire moment de la saga et on va voir que pour Spidey les dés sont également jetés : quand on dit que 60 % des recettes des films américains se font dorénavent à l'étranger, cela vaut essentiellement pour les suites. Tout d'abord Spidey ne voit plus Ted avec M. Wahlberg dans son rétroviseur puisque le film vient de lui griller la priorité et affiche d'autant plus clairement son intention de passer le cap des 200 patates sans pour autant concurrencer l'araignée. The amazing spider-man avec A. Garfield et E. Stone paiera de toutes évidences son manque d'originalité affiché en n'espérant même pas pouvoir atteindre les 336,5 millions de dollars du moins efficace des épisodes de l'homme-araignée (Spider-man 3). Rebelle s'apprête quand à elle à faire plus fort que le robot de chez Pxar (Wall-E = 223,8 M$) mais ne devrait pas faire grand mal aux voitures de Cars (244,1 M$). Pour la suite on prend les mêmes, ou presque : un Magic Mike de S. Soderbergh avec C. Tatum, A. Pettyfer et M. McConaughey et un bon 100 millions, un Savages de O. Stone avec T. Kitsch, J. Travolta et S. Hayek qui attend ses résultats de par le monde pour savoir s'il sera remboursé, et un Moonrise kingdom de W. Anderson qui entame sa 10ème semaine d'exploit (ation) et se voit pour ainsi dire remboursé aux USA.

Au-delà du 10ème type : To Rome with love de W. Allen et Tyler Perry's Madea's witness protection de Tyler Perry qui deviendra sous peu le deuxième plus gros succès de la longue saga, au nez et à la barbe de Family reunion et ses 63,3 M$.

Les bêtes du sud sauvage continue de faire agréablement parler de lui et on a presque hâte de le découvrir... même si c'est pas gagné. Madagascar 3 de E. Darnell, T. McGrath et C. Vernon parfait son parcours, Katy Perry : Part of me 3D termine sa tournée des salles obscures. Hunger game passe par la case "retour" ; avant de sombrer définitivement. Intouchables (Nakache / Toledano) est également présent dans les salles US depuis 10 wek-ends et en tant que film en "limited release" il tentera de faire mieux que Elle s'appelait Sarah (7,7 M$) qui avait été le plus gros succès français du genre depuis 2003. Blanche-Neige et le chasseur, Avengers (les Vengeurs ont le coeur plus léger depuis 10 jours !) et Indian palace de J. Madden avec J. Denc se partagent d'encore jolies miettes.

Voisins du Top 20 : et Dark shadows (Burton) , Prometheus de R. Scott et Rock forever d'A. Shankman avec R. Brand et T. Cruise.