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X-men
Budget = 75 M$
BOX OFFICE France = 3 712 / 195 792 - 858 000 - 1 862 000 entrées
BOX OFFICE USA = 54,5 / 157,3 M$
BOX OFFICE Monde = 396,3 M$
 

Pari complètement réussi : tout l’univers adulte des X-men se retrouve sur l’écran ; soit :
- Un méchant charismatique que l’on a grand peine à haïr : il a connu les camps de la mort et se heurte encore au racisme, qu’il sait éternel et irrémédiable sans sa destruction par la force et une haine encore plus grande.
- Un héros partagé, désintéressé, égoïste qui pense plus à lui et à celle qu’il aime plutôt qu’à s’engager véritablement. Un héros mystérieux aux origines étranges.
- Une histoire d’amour platonique, par obligation, et très sensible.
- Une galerie de personnages « humains », attachants et bien dessinés (tous nous les présenter en détail aurait été laborieux et finallement sans grand intérêt : les fans comprendront)
- Ce n’est pas un film de superhéros Vs superméchant, mais un film intelligent sur la tolérance et la non tolérance (professeur X/Martin L. King – Magneto/Malcolm X), suffisement ambitieux pour nous renvoyer face à nous-même (haïr quand on est haït, ou ne pas ?) et à notre histoire commune (les camps nazis n’avaient rien de nouveau et ne seront pas la dernière des horreurs humaines). En substance il nous est dit que l’homme n’apprend rien de son histoire, de ses erreurs passées, il se les réapproprie pour servir ses idéaux.
- Des FX totalement intégrés à l’histoire, presque naturels et toujours superbes.
- Un Brian Singer à la hauteur, pas trop virevoltant et fidèle à son propre univers comme à celui de la BD.
- Un scénario bien rédigé pour le passage au ciné et qui passe comme une lettre à la poste (l’attaque finale restant moyenne).
- Un film sombre (photo, lumière, costumes) et froid (décors, attirance pour les matières métalliques, l’histoire elle-même).
Ajoutons les combats titanesques et jamais grossiers entre Matrix et Braveheart ! Et les théories sur l’évolution de l’espèce humaine laissent pensives : du singe (homosapien) vers l’homme (homo erectus) et de l’homme jusqu’au mutant (homo superior) ; oui, l’homme utilise-t-il son cerveau à 100% ? La biogénétique n’est-elle pas le début d’une ère nouvelle pour l’évolution de notre race ? Qui sait...
Un seul regret : les méthodes de Magnéto tout comme les réponses des X-men, ne sont pas à la hauteur des ambitions de l’œuvre (plus claires et subtiles). Tout ça n’est pas bien grave, surtout à la vue de la pléiade d’acteurs qui se fondent à leur personnage et font vivre les héros de mon enfance. La suite ! La suite ! ! !

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 




NOTE : -/20

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