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Les français squattent le tiercé de tête : c'est la 1ère fois depuis début octobre (où ils étaient par ailleurs 4 sur les 1ères marches).

BOX-OFFICE (du 6 au 12 mars 2013)
Rang

TITRE

Entrées
Variation hebdo
Cumul (Millions)
Budget
Nbre de copies
Moy / Copie
1
Boule et Bill
540 000
- 38 %

1,411

16,8 M€
623
867
2
20 ans d'écart
434 000
New

0,434

10,1 M€
371
1 169

3

Au bout du conte
370 000
New

0,370

7,9 M€
335
1 104
4
Hansel & Gretel : Witch hunters
357 000
New

0,357

50 M$
401
847
5
Spring breakers
278 000
New

0,278

2 M$
237
1 173
6
Möbius
261 000
- 49 %

0,767

15,2 M€
488
534
7
Die hard : Belle journée pour mourir
251 000
- 47 %

1,560

92 M$
675
372
8
Hôtel Transylvannie
246 000
- 40 %

1,461

85 M$
685
359
9
Sublimes créatures
205 000
- 53 %

0,644

60 M$
518
397
10
Vive la France
169 000
- 46 %

0,946

16 M€
498
339
11
Django unchained
117 000
- 41 %

4,108

100 M$
368
319
12
Happiness therapy
75 000
- 41 %

0,993

21 M$
279
268
13
Chimpanzés
68 000
- 41 %

0,384

- M$
343
198
14
La vraie vie des profs
66 000
- 49 %

0,378

5,3 M€
225
293
15
No
65 000
New

0,065

- M$
77
847
16
Lincoln
63 000
- 47 %

1,257

65 M$
435
144
17
Wadjda
54 000
- 6 %

0,331

- M€
170
319
18
A la merveille
40 000
New

0,040

- M$
70
578
19
Week-end royal
34 000
- 58 %

0,117

- M$
157
219
20
Flight
34 000
- 60 %

0,555

31 M$
188
182
-
Du plomb dans la tête
33 000
- 67 %

0,131

40 M$
218
151
-
Singué Sabour
28 000
- 43 %

0,147

2,5 M€
113
247
-
Pinocchio
25 000
- 35 %

0,109

- M€
171
144
-
Paulette
24 000
- 47 %

0,997

6,5 M€
171
138
-
Gangster squad
18 000
- 63 %

0,668

60 M$
103
177
-
Amitiés sincères
13 000
- 68 %

0,851

5,3 M€
189
70

 

Au bout du conte ça fera 20 ans d'écart entre les spring breakers Hansel et Gretel... non ? Avec encore une patte dans le bain des vacances, Boule et Bill avec F. Dubosc et M. Fois franchit son premier million tout en conservant un sacré handicap sur son concurrent et néanmoins ami d'alors, Astérix et Obélix 4 : ce dernier ne perdait que 25 % de rosbeefs au fromage qui puent et annonçait presque 2 millions de spectateurs avant le sursaut des vacances de la Toussaint. Le toutou à son pépère ne semble devoir viser que 2,5 millions d'entrées mais garde tout de même dans son viseur les 2 774 000 hommes bleus tentés par les Schtroumpfs en 2011 : si et seulement si le Printemps du cinéma est plus gras que l'an passé où les films du Top 10 ne réduisaient leurs pertes que de 20 % avant un plongeon homérique. Nous attendions impatiemment la comédie romantique française qui allait succèder dignement à La chance de ma vie (382 000 entrées) et enfin surfer sur le succès après les échecs conjoints de La stratégie de la poussette (287 000 entrées au dernier jour) et Un prince (presque) charmant (183 000 crapauds). Et bien 20 ans d'écart de D. Moreau a su trouver la recette : d'une part embaucher V. Efira (déjà à l'affiche de La chance de ma vie), d'autre part surfer plus ou moins sur la vague très tendance des "femmes cougars". Ainsi le réalisateur, en s'éloignant des films de genre (Ils et The eye = un peu plus d'un quart de million d'entrées chacun), ne connaîtra peut-être pas l'amour, mais il embrassera le succès ! Au bout du conte est une comédie de et avec A. Jaoui et J-P. Bacri qui allourdi le bilan du couple cinématographique : partis en fanfare avec Le goût des autres et quelques 711 000 entrées (et près de 4 millions au final !!!), les deux compères n'ont, non seulement pas su réitérer l'exploit, mais sont en perte de vitesse dans le coeur des français depuis 13 ans. Comme une image drainait leurs ex-aficionados en réunissant tout de même 590 000 spectateurs la 1ère semaine (1,6 millions au total) mais montrait soit une lassitude, soit une certaine déception de l'avis des cinéphiles ; et puis vint Parlez-moi de la pluie qui ne pouvait faire mieux que ses 414 000 entrées en 1ère instance et ne parvenait que bien difficilement au million (à 4 267 têtes près). Et bien la chute se prolonge lentement avec Au bout du conte puisque le film reste bien sagement sous la barre des 400 000 tickets vendus et, même si de Printemps du cinéma il est bientôt question, il faudra cette fois un solide bouche-à-oreille pour atteindre le St Graal et enrayer un tant soit peu cette satanée malédiction... lassitude ?

Tout juste sorti d'un très faible succès américain essentiellement dû à un faible budget remboursé nationalement, Hansel & Gretel : Witch hunters avec J. Renner, G. Aterton, P. Stormare et F. Janssen s'en vient affronter le printemps (???) français. Côté modernisation d'un conte de fée le film ne pourra pas plus ici qu'aux USA rivaliser avec l'excellent Blanche-Neige et le chasseur (706 000 entrées en 7 jours) ni même avec le déjà oublié Les frères Grimm et ses 507 000 spectateurs venus assister à la naissance d'un effet de mode. Il ne reste au film qu'à se tourner, tête baissée, vers le très médiocre Blanche-Neige dont les scores étaient un bon rien inférieurs (311 000 entrées) ; même constat que de l'autre côté de l'Atlantique : les spectateurs se demandent si tout le répertoire des contes de Grimm (Raiponce, Tom Pouce, Le petit Poucet) ou Perrault (Le petit chaperon rouge, Cendrillon, La belle au bois dormant : qu'il partage avec les frères Grimm) va y passer et de potentiels curieux restent sceptiques quant à l'emploi de mitrailleuses par des sorcières... Les comédies n'ont pas vraiment le droit de citer en France : ça tombe bien Spring breakers n'en est pas vraiment une ! C'est plutôt une comédie dramatique de H. Korine avec J. Franco et V. Hudgens qui semble devoir faire sensation à la vue de sa belle moyenne par copies. Côté teen comedy on reste pourtant à distance tout autant respectable d'un Project X (646 000 entrées en partie dû au Printemps du ciné cuvée 2012) que d'un 21 Jump Street (145 000 Johnny). Forcément incomparable le film va tracer son chemin mais pourrait bient faire encore parler de lui. Möbius, thriller d'E. Rochant avec J. Dujardin et C. De France, va se confronter aux films de sa trempe, tels que Dans la maison (- 29 % en 2nde instance ; 688 000 spectateurs enregistrés) ou Les lyonnais (- 46 % pour 784 000 entrées) ; la comparaison reste encore positive en terme de résultats globaux. Eric sabrera le champagne du plus ample succès de sa carrière avec l'aide du Printemps du ciné. Jean ne pourra tenir la route face à The artist et ses 10 % de pertes sèches (842 000 spectateurs) et sans pouvoir garder l'espoir de faire mieux au final que Les infidèles qui chutait pourtant de moitié en semaine 2, mais dont le total serait bien au-delà des 2 millions de tickets vendus. Qu'est-ce qui pourra sauver Die hard ? Die hard : Belle journée pour mourir de J. Moore avec B. Willis continue sa descente en apnée au moins au même rythme que les copains : les 2 millions d'entrées s'éloignent peu à peu puisqu'au bout de 3 semaines d'exploitation Die hard 4 : retour en Enfer s'élevait à 1 725 000 actionners. Hard. Hôtel Transylvannie en a lui aussi bientôt terminé avec les vacances, période qui devrait tout de même lui permettre d'égaler les 1 652 000 fans de Les mondes de Ralph ; les 2 millions d'entrées sont là aussi à oublier. Sublimes créatures de R. LaGravanese avec A. Englert et V. Davis devait se maintenir aussi bien que possible : mais le film ne peut d'ors et déjà plus prétendre au titre de Hunger games qui chutait de 35 % lors de son deuxième tour pour aligner plus de 840 000 spectateurs, et ce avant 3 semaines congés de chutes encore moindre ; le Printemps n'aidera même pas les créatures à passer le cap du million... De million il sera bientôt question pour Vive la France de et avec M. Youn et J. Garcia, le 7ème film du comédien à se faire ; et de quoi espérer dépasser les 1 208 000 chanteurs venu assister à Fatal ?

Quelques points d'écart avec le Top 10 : Django unchained de Tarantino avec C. Waltz, L. Di Caprio et J. Foxx, La vraie vie des profs avec L. Jean-Baptiste, Happiness therapy de D. O. Russell avec B. Cooper et R. De Niro (le million !!!) et Lincoln de S. Spielberg avec D. Day-Lewis et S. Field.

Suite avec Chimpanzés de A. Fothergill ; décevant, non ? No est un film historique chilien par l'auteur de Santiago 73 (29 000 entrées) avec G. G. Bernal, nominé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère : bonnes critiques presse, moults nominations, un nombre plus conséquent de copies et voilà que celui-ci dame le pion à A la merveille, drame de T. Malick avec B. Affleck et J. Bardem qui n'a sans nulle doute pas eu le même tapage médiatique (Palme d'or oblige) que Tree of life ; on est à distance des 201 000 entrées engrangés par ce dernier sur sa 1ère semaine mais rappelons-nous que 300 copies avait été mise à sa disposition. Suite avec Wadjda, grand vainqueur hebdomadaire, une fois de plus, Week-end royal est un drame historique de R. Michell avec B. Muray et L. Linney et Du plomb dans la tête est un film d'action de W. Hill qui se meurent.

Fin du conte pour : Flight de R. Zemeckis avec D. Washington et J. Goodman, Gangster squad de R. Fleischer avec S. Penn et R. Gosling, le franco-afghan Singue Sabour, Paulette avec B. Lafont et D. Lavanant, Amitiés sincères avec J-H. Anglade et G. Lanvin et Pinocchio de E. D'Alo.

La part de marché des films français sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 49,25 % (+ 2,2 points) cette semaine.