BOX-OFFICE
(du 19 au 25 octobre 2011) |
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Rang |
TITRE |
Entrées |
Variation hebdo |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de copies |
Moy / Copie |
1 |
Polisse |
636 000 |
New |
0,636 |
6,1 M€ |
407 |
1 564 |
2 |
Real steel |
439 000 |
New |
0,439 |
110 M$ |
463 |
947 |
3 |
Un monstre à Paris |
425 000 |
+ 29 % |
0,755 |
28,2 M€ |
617 |
689 |
4 |
The artist |
399 000 |
- 10 % |
0,842 |
13,5 M€ |
452 |
830 |
5 |
Paranormal activity 3 |
388 000 |
New |
0,388 |
5 M$ |
215 |
1 803 |
6 |
Drive |
268 000 |
- 13 % |
1,044 |
15 M$ |
334 |
802 |
7 |
Bienvenue à bord |
251 000 |
- 10 % |
1,079 |
16,3 M€ |
547 |
460 |
8 |
Johnny English, le retour
|
184 000 |
New |
0,184 |
45 M$ |
327 |
520 |
9 |
La nouvelle guerre des boutons |
151 000 |
+ 4 % |
1,401 |
15 M€ |
503 |
299 |
10 |
Les trois mousquetaires |
148 000 |
- 33 % |
0,368 |
90 M$ |
471 |
314 |
11 |
Beur sur la ville |
130 000 |
- 37 % |
0,336 |
9,7 M€ |
348 |
374 |
12 |
Identité secrète |
70 000 |
- 32 % |
0,649 |
35 M$ |
226 |
309 |
13 |
Emilie Jolie |
64 000 |
New |
0,064 |
- M€ |
191 |
337 |
14 |
La guerre des boutons |
63 000 |
- 9 % |
1,395 |
12,8 M€ |
321 |
201 |
15 |
Un heureux évènement |
37 000 |
- 44 % |
0,444 |
11,5 M€ |
260 |
143 |
16 |
Le skylab |
35 000 |
- 45 % |
0,227 |
4,9 M€ |
163 |
213 |
17 |
The thing |
29 000 |
- 60 % |
0,102 |
- M$ |
129 |
224 |
18 |
Habemus papam |
28 000 |
- 26 % |
0,655 |
9,5 M€ |
197 |
143 |
19 |
Le cochon de gaza |
28 000 |
- 5 % |
0,209 |
4,2 M€ |
124 |
222 |
20 |
Et maintenant on va où ? |
27 000 |
- 7 % |
0,330 |
- M€ |
147 |
184 |
- |
Dream house |
27 000 |
- 66 % |
0,258 |
50 M$ |
151 |
178 |
- |
De bon matin |
23 000 |
- 31 % |
0,115 |
4,1 M€ |
121 |
188 |
- |
(S)ex list |
22 000 |
- 58 % |
0,169 |
20 M$ |
57 |
380 |
- |
La guerre est déclarée |
20 000 |
- 27 % |
0,810 |
1,8 M€ |
200 |
98 |
- |
L'Apollonide - Souvenirs de la maison
close |
17 000 |
- 27 % |
0,183 |
3,8 M€ |
100 |
165 |
On arrête pas la police. Les surprises du box office sont suffisamment rares pour être étudié de près : Polisse est un drame de Maïwenn avec K. Viard et J. Starr qui, suite à sa présentation cannoise et à son Prix du jury, laissait imaginer que le film aurait une sortie assez confidentielle ; sauf que le sujet est rassembleur, très rassembleur, les critiques franchement positives et la présence de Mr NTM garantissait un minimum de présence au niveau de la jeunesse. Voilà comment expliquer ce carton, deuxième plus gros démarrage de l'année derrière le contournable Rien à déclarer : reste à savoir combien de temps suivra le public, vacances en prou, mais nous devrions tenir le 3ème film local à dépasser les 2 millions de spectateurs (ils étaient 8 en 2010 et 6 un an plus tôt...). Surprise ? Malgré ses stars du petit et du grand écran, des FX de ouf, un réalisateur habitué aux hits familiaux, une diffusion plus que correct et un budget conséquent, Real steel de S. Levy avec H. Jackman et E. Lily râte la marche de la première semaine, réalisant près de deux fois moins d'entrées qu'une quelconque "Nuit au musée" ; pourquoi ? L'explication facile serait le succès estival et encore tout frais dans la tête des spectateurs d'un certain Transformers 3 (2 623 000 entrées), l'autre serait plus à chercher du côté du mélange de genre (science-fiction + film de robot + film de boxe ; Cowboys & envahisseurs en a déjà fait les frais en août avec moins de 900 000 tickets vendus) et peut-être d'une trop grande retenue (de la SF en toile de fond, de la série B passé au crible d'Hollywood -Cf Robojox et Cie) dans le traitement du sujet. Moins surprenant : Un monstre à Paris de E. Bergeron avec les voix de V. Paradis et M. Chedid prend ses aises avec une belle poignée de mômes en plus dans les salles, et il vient faire la nique à Megamind (+ 7 % en semaine 2 et un total de 778 000 entrées). Il lui faudra se gaver encore un maximum la semaine prochaine afin d'espérer ne pas s'écraser trop loin des 1,5 millions de spectateurs d'ici la rentrée.
The artist de M. Hazanavicius
avec J. Dujardin et J. Goodman garde un sérieux avantage sur son ex-concurrent
de la semaine passé bien qu'il lui cède sa place ; sa durée
de vie post-congés devrait lui permettre de lui tenir encore tête.
Restons dans le registre des surprises : non pas que l'on imaginait le petit
Paranormal activity 3 être un bide -Saw
3 ayant fait mieux que Saw
et Saw 2- mais de là
à le voir quasiment tenir tête au mamouth américain de
la semaine (Real steel) avec un nombre de copie largement
inférieure (d'où une moyenne par copie deux fois supérieure
!!!), la prévision restait délicate ; avec un début loin
de Paranormal activity
(578 000 entrées), certe, mais très proche de celui de son prédécesseur
Paranormal activity
2 (377 000), et au vue de la qualité douteuse du produit,
on est à même de croire que le film viendra s'approhcer du million
de froussards, seil que seul le nullissime Scream
4 était parvenu à franchir cette année.
Et de 40 films millionnaires cette année : Drive
de N. Winding Refn avec R. Gosling ne pouvait
bien évidemment y échapper, mais il est surtout prêt à
dépasser le tocard du dessous, Bienvenue à bord
de E. Lavaine avec F. Dubosc, V. Lemercier et
G. Darmon, et en terme de position (c'est fait !) et en terme d'entrées
globales ; les carottes sont cuites pour le gros bâteau ? Johnny
English, le retour est à son tour confronté au problème
des séquelles (ses scores US le confirment aisément) : quand
Johnny English ouvrait les hostilités à hauteur
de 428 000 entrées pour finir légèrement sous la barre
du million, on reste loin, très loin du compte ; même si son
auteur, O. Parker, donne un peu plus de voix,
R. Atkinson se souviendra que son "Mr Bean" était soumis
au même soucis puisque le second opus débutait 70 % plus bas
que le premier. Stoppons tout net les prévisions : La nouvelle
guerre des boutons de C. Barratier
avec K. Merad et G. Jugnot sera donc le petit gagnant du match qui l'opposait
à "vous savez qui" ; point barre. Même l'afflut de
spectateurs ne pourra sauver du naufrage français (américain
et sans doute mondial) nos Trois mousquetaires, réalisé
par P.W.S. Anderson et avec M. Jovovich et O.
Bloom ; c'est un peu comme en cuisine : si le soufflée n'est pas monté,
il ne montera jamais... maintenant si, en plus, il est indigeste...
Ils se font coffrer : Beur sur la ville de D.
Bensalah, Identité
secrète est un thriller de J. Singleton
avec T. Lautner, A. Molina et S. Weaver, Dream house de
J. Sheridan avec D. Craig, R. Weisz et N. Watts
(- 12 places, hors du Top 20) ainsi que The thing (- 7 rangs
!).
Pas évident de faire se déplacer les jeunes générations
pour voir les aventures de Emilie Jolie, cartoon français
avec les voix d'E. Seimoun et F.X. Demaison ; en même temps donner près
de 200 copies au film me parait presque prétentieux dans la mesure
où l'animation française traverse une petite crise de confiance,
ou plutôt un coup de mou. Suite avec La guerre des boutons
de Y. Samuell avec M. Seigner et E. Elmosnino
(battu sur tous les terrains), Un heureux évènement
de R. Bezançon (voir l'interview)
qui aura du mal à toucher son demi million d'entrées,
Le skylab de J.
Delpy qui panique, ainsi que nos inséparables Habemus papam
de Nanni Moretti avec M. Piccoli, Et
maintenant on va où ? et Le cochon de Gaza.
Perpèt' pour De bon matin, drame avec J-P. Darroussin
et X. Beauvois, (S)ex list avec C. Evans et A. Faris, La
guerre est déclarée et L'Apollonide - Souvenirs
de la maison close de B. Bonello.
La part de marché des films français sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 59,00 % (- 6,3 points) cette semaine !!!