Jalousie. Et cinéma.
Mortie Rifkin / Woody Allen lance ses petites piques piquantes
et fort drôlatiques, rêve façon Orson Welles
(Citizen Kane),
Fellini (8 1/2)
ou encore Truffaut (Jules
et Jim), Lelouch (Un homme et une femme),
Godard (A bout
de souffle), Bergman (Les
fraises sauvages, Le
7ème sceau ou encore Persona)
et rêve de paix dans un monde porté par
le cinéma. Et puis le scénario se perd en se lançant
sur l'éternel couplet du vieux-juif-moche qui tombe amoureux
d'une femme ayant l'âge de sa petite fille (sic !)...
et s'embourbe dans ses références, ses histoires
de tromperies antiques et ses dialogues parfois complètment
lunaires sur les couples.
En dehors du fait que Rifkin's festival est
une sincère déclaration d'amour au 7ème,
ce n'est assurément pas le chef-d'oeuvre du maître,
un peu raide visuellement, mais qui vaut un quand même
peu plus que son triste sort en salles.