Ca y est : les zombies évoluent, s'organisent, se révoltent...
s'humanisent. Alors que les vivants poursuivent leurs massacres
aveugles ou vivent reclus, loin de la réalité
d'en bas, dans de belles tours d'ivoire. Cette version gore
de l'éternel fossé entre riches et pauvres est
une suite tout à fait logique à la saga de Romero
; énergique, assez fine, bourrée d'idées
pour de belles et bonnes grosses scène de cinoche, par
le biais d'un scénario intelligemment agencé et
haut en couleur ou déborde l'action... des personnages
de ciné B, de solides dialogues, une trame très
oldies, très J. Carpenter (du temps de NY
1997), avec des tics de séries pas vraiment révolutionnaires
qui prennent parfois un peu trop le dessus et une trame convenue
: un groupe paramilitaire mixte a pour mission de récupérer
un objet pour un riche salopard. Oui, mais en parallèle
l'avancée et la révolution des zombies est hautement
excitante, le gore totalement décomplexé (George
s'en est carrément donné à coeur joie !),
des FX aussi multiples que variés et hyper-jouissifs
! L'ouverture final laisserait-elle entendre un ultime opus
où vivants et zombies vivraient en parfaite harmonie
?
NOTE : 13-14 / 20