Rassurez-vous, tout est bel et bien là : la ré-appropriation
de divers mythes (par exemple le loup-garou ; pour les enfants,
c'est une première approche intéressante), les
décors merveilleux (Poudlard, bien sûr, mais également
une fabuleuse pension) qui vont de pair avec un grand soin des
moindres détails (un régal absolu pour les yeux
!), une imagination sans faille qui laisse admiratif, de nouveaux
profs et des cours très spéciaux, de la magie
et des FX à couper le souffle (Buck est une merveille)...etc.
Bref : une certaine routine qui s'installe peu à peu.
C'est peut-être là que le bas blesse : on rentre
moins vite une histoire qui commence à nous sembler trop
famillière (les bad boys font les bad boys et rien de
plus, les personnages principaux n'ont pas bien plus évolué,
la nouvelle prof parait bien fade et peu utile...). Heureusement,
le scénario se refait intelligemment une santé
en seconde partie, se jouant justement de cet ennui qui a été
le notre, et entraine dans son sillage une partie des éléments
précédents que l'on croyait sans importance et
retournant des situations que l'on imaginait acquises. Le mythe
Harry Potter avance, un peu plus sombre il est vrai mais pas
tant que celà (l'ombre de la mort plâne un peu,
la peur est plus présente, la photo s'assombrit, se fait
pluvieuse), Cuaron est un peu noyé dans le flôt
potterien et son talent à discerner l'adolescence ne
s'exprime pas beaucoup même si son travail est particulièrement
soigné. Attention... attention à ne pas trop ronronner
Mr Potter...
NOTE : 15-16 / 20