Le (s) premier (s) gros succès de l'année 2011 ? Non (s)... Rio de J. Saldanha effectue le plus gros week-end de l'année et prend le pas sur tout les films sortis depuis Tron 2, certe, mais sans offrir non plus un vrai big week-end. C'est ainsi que le réalisateur ne se permet pas un démarrage aussi haut que celui de L'âge de glace (46,3 M$) et ou encore de L'âge de glace 3 (41,7 M$), alors on peut difficilement imaginer à ce stade que le film puisse titiller les 200 briques, ce qui aurait été une première cette année... on garde par ailleurs en tête que le récent Megamind ouvrait lui aussi plus brillamment les hostilités que les préhistoriens du dessus (46 briques) pour finir par stagner à 148,4 M$. Qui aurait parié un penny sur Scream 4 lorsque le réalisateur, sortant de 3 bides ou petits succès (Sous haute tension rapportait 58 M$ pour 28 de mise) en 5 ans, semblait vouloir retrouver le succès artificiellement avec la saga qui l'a rendu grand public, sachant que l'opus 3 n'avait pas franchement convaincu (34,7 / 89,1 M$) ? La renaissance des vieilles sagas ou leur "rebootage" étant à la mode à Hollywood, avec plus ou moins de succès, pourquoi le père Wes ne s'y mettrait-il pas : Die hard 4 fut le plus gros hit de la saga bien que sorti 12 ans après le 3ème, les résultats sont probants pour Star trek et quasiment toute la pléiade des remakes de films d'horreurs produit par M. Bay ; bien que Predators décevait. Mais voilà : Scream 4 ouvre le bal très, très en-deça de ses 2 prédécesseurs (un peu moins de 35 M$) et l'auteur se rend compte que les spectateurs US ne connaissent pas forcément leurs classiques, ou alors qu'ils en oublient certains. Pour mémoire le plus successfull de la saga restera Scream (103 M$), et jusqu'à présent le moins rentable était S3 (89 M$ pour un budget identique à S4) ; budget ? Celui-ci sera couvert en moins de 10 jours, le seul lot de consolation du film... La série s'arrêtera-t-elle une nouvelle et dernière fois ? Alors forcément Hop, par T. Hill accuse sérieusement le coup (le coup de Rio...), comme prévu, puisque quasiment seul sur le marché d'alors, Rango ne voyait sa chute s'élever qu'à 33 % pour un total de 92,3 M$ en 17 jours.
La bataille entre les 3 ex-nouveautés du week-end dernier s'annonce sâlée, serrée et des plus excitante : L'ex- 4ème Soul surfer de S. McNamara avec H. Hunt et D. Quaid perd une simple position et parait se replacer dans la course pour remporter la bataille malgré un handicap de moins de 2 millions, maximum, sur ses deux concurrents sur le premier week-end : à suivre passionnément ! Pour sa part Hanna de J. Wright avec C. Blanchett et E. Bana continue de faire la nique à Arthur, creuse l'écart et sur les chiffres du week-end et sur le total, en tous les cas le film aura à peu près la tenue de route du Soliste (- 42 % et 18,2 M$ en 10 jours). Le millardaire Arthur se frotte désormais aux scores de B.A.T. ou Big mamma 3 qui débutaient à peu près sur les mêmes eaux mais se maintenait mieux pour le premier (- 35 % et 26,8 M$) et largement moins bien pour le second (- 53 % pour 28,6 M$) ; l'écart risque de se creuser dans tous les cas. Insidious de J. Wan avec P. Wilson et R. Byrne semble vouloir encore et toujours être dans l'ombre de Saw dont les pertes sur le 3ème week-end s'élevaient pourtant à 42 % et dont le total frolait les 46 briques ; on est loin de ce score mais on passera la barre des 40 M$, soit une rentabilité américano-américaine de 26 % ; rien qu'à ce stade, en 2010, il n'était que deux à faire mieux... mais en comptant leurs recettes mondiales !!! Source code s'essoufle à peine. Votre majesté de D.G. Green, avec N. Portman, s'effondre lamentablement, prenant de plein fouet son démarrage pitoyable de la semaine dernière. Limitless de N. Burger avec R. De Niro et B. Cooper est à la limite du Top 10 amis en forme.
C'est pas Rio pour Le journal d'un dégonflé 2 et La défense Lincoln avec J. Lucas, M. McConaughey et M. Tomei le suivent.
Aux abord du Top 10, Le conspirateur de R. Redford, avec J. MacAvoy et R. Wright, ne fait que prouver que le grand monsieur accuse une certaine fatigue (l'âge ? La confiance des distributeurs ?) : depuis L'homme qui murmurait... le réalisateur voit ses premiers week-ends descendre en chute libre (13,7 M$ pour le film sus-cité, 6,7 M$ pour Loups et agneaux) et les chiffres finaux de ses films divisés par deux de film en film (75 - 30 - 15 M$) ; il faudra un sacré bouche-à-oreille pour relever le nez cette fois mais également des spectateurs qui s'intéressent d'un peu plus près au procès de l'assassinat d'Abraham Lincoln. Atlas shrugged : part 1 est un film de SF indépendant réalisé et interprété par l'acteur Paul Johanson, film qui ouvre avec une solide moyenne par copie (5 590 $) et un petit budget... Pour la suite, hors mis Win win de Tom McCarthy avec P. Giamatti et A. Ryan, Jane Eyre ainsi que Born to be wild qui font encore merveilles, c'est plus où moins la bérézina, notamment pour Rango de G. Verbinski (trop de cartoons tue le cartoon), Sucker punch de Z. Snyder avec E. Browning (trop de bides tue le bide) ainsi que World invasion : Battle Los Angeles de J. Liebesman avec A. Eckhart (trop d'extra-terrestres... ah, non...).
I ls screament : Paul de G. Mottola avec S. Pegg et N. Frost, L'agence, No Eres Tu, Soy Yo et Le chaperon rouge de C. Hardwicke avec A. Seyfried et L. Haas.

Des hommes et des Dieux (X. Beauvois) = 152 000 $ en 3 jours (- 16 % par rapport à la semaine précédente) et un total de 3 000 000 $ !