Mankind Vs Predators. A l'insu de leur plein gré -et
avec un groupe un rien fénimisé- nos anti-héros
vont découvrir l'intrigue d'un film que le pitch du film
assassine en un rien de temps. C'est une suite qui se tortille
pour se donner l'air original, se démarquer : tellement
moins pur & dur que le 1er tome ; j'en veux pour preuve
l'ajout passable d'autres créatures sans aucun intérêt,
d'un Noland pas convaincant et à l'utilité douteuse.
Et de toutes façons, comme je le suggérais en
introduction, c'est un actioner sans surprise (la chasse, les
Predators du titre), où tout semble être dit et
placé au bout de 15 minutes. Le film en fait des tonnes
(les punchlines lourdingues), même s'il se défend
parfois en tant que série B ; il aurait tout gagner à
faire jouer le suspens sur l'environnement, plutôt que
sur l'issu du combat.
Original à n'importe quel prix, la réalisation
technique s'en ressent, de même que des personnages totalement
sous développés, des prédateurs très
mal employés (leur invisibilité étant par
exemple leur atout majeur) et développant que très
faiblement la mythologie de ces extraterrestres : il y a 2 espèces,
on comprend le rôle de leur armure ; et, cerise sur le
gâteau, ils développeraient presque de la compassion
dans les combats (sic !) alors qu'on se plaisait à les
prendre pour de purs chasseurs sans émotion aucune. Le
développement de l'intrigue malheureux et les retournements
de situation que l'on voit de loin enfoncent le film.
Amusant, tout au plus.
NOTE : 6-7 / 20