Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

BOX-OFFICE (du 25 - 27 mars 2011)
Rang
TITRE
Recettes
(M$)
Variation hebdo
Cumul (Millions de $)
Budget
1
Journal d'un dégonflé 2
23,8
New
23,8
21
2
Sucker punch
19,1
New
19,1
82
3
Limitless
15,1
- 20 %
41,1
27
4
La défense Lincoln
10,8
- 19 %
28,7
40
5
Rango
9,8
- 35 %
106,3
135
6
Paul
7,9
- 40 %
25,0
40
7
World invasion : Battle Los Angeles
7,6
- 48 %
72,6
70
8
Le chaperon rouge
4,3
- 40 %
32,4
42
9
L'agence
4,3
- 26 %
54,9
50
10
Mars need moms
2,3
- 58 %
19,2
150
11
Beastly
2,2
- 32 %
25,3
17
12
B.A.T. (Bon à tirer)
1,7
- 34 %
42,3
36
13
Le discours d'un roi
1,6
- 23 %
134,9
15
14
Le mytho
1,5
- 33 %
100,3
80
15
Gnoméo et Juliette
1,5
- 34 %
95,9
-
16
Jane Eyre
1,0
+ 108 %
1,9
-
17
Sans identité
0,6
- 50 %
62,2
30
18
Raiponce
0,6
- 11 %
198,5
260
19
Numéro 4
0,5
- 51 %
53,5
60
20
Win win
0,5
+ 209 %
0,7
-
-
Big mamma : de père en fils
0,4
- 42 %
37,0
32
-
Bienvenue à Cedar Rapids
0,4
- 22 %
6,1
-
-
Justin Bieber : never say never
0,2
- 55 %
72,6
13

Le rapport entre la qualité des films et le box office... Journal d'un dégonflé 2 fait donc suite au premier tome, une espèce de Petit Nicolas à l'américaine sorti dans la discrétion et l'indifférence général en France alors qu'il s'agit d'un bon film, loin des films de mioches-têtes-à-claque au scénario convenu ; le succès américain de ce premier ne fait aucun doute : plus de 22 M$ au démarrage, 64 M$ sur la ligne d'arrivée alors que le budget n'était que de 15 briques... faites le calcul !!! Ce N°2 couvre son budget -presque aussi riquiqui- en 3 jours et sera au moins aussi rentable pour ses producteurs. Mais ce qui me gêne, vous l'aurez compris, c'est cette seconde position que prend Sucker punch de Z. Snyder avec E. Browning. Pourquoi ? Je n'ai pas encore vu le film (vivement mercredi !) mais le parcours de cet auteur, peut-être tape-à-l'oeil, mais également visionnaire et génial, me laisse dubitatif : après l'immense succès mérité de 300 (70,9 / 210,6 M$), tout en gardant son style, Zack change de thématique et de genre et réalise ce qui restera sans aucun doute son chef-d'oeuvre : Watchmen... qui, s'il démarrait à hauteur de nos espérances (55,2 M$), se rétamait à cause d'un exécrable bouche-à-oreille certainement dû à la complexité, à la singularité de l'oeuvre. Et voilà que sort Ga'Hoole, nouveau changement de cap et nouvelle réussite ; réussite critique puisque ne s'élèvera pas au-dessus des 55,7 M$, soit très loin des ténors de l'animation... car trop adulte ? Avec Sucker punch Snyder bénéficie de nombreux handicaps : un visuel qui rappelle celui de Watchmen et forcément de mauvais souvenirs pour certains (les bons débuts de ce dernier étant dû à la réputation de 300), un casting féminin peu connu, peu attractif pour les "young males", un sujet qui a l'air très ambitieux et peut rebuter ceux qui n'ont pas adhéré à Watchmen, et cette réputation de l'auteur à faire dans l'esbrouffe (pour ceux qui ne grattent pas derrière les images et refusent toutes analyses...). Alors voilà pourquoi Sucker punch est un lourd échec qui méritait au moins plus de curiosité. Second tour de piste absolument réussi pour Limitless de N. Burger avec R. De Niro et B. Cooper, film qui sera remboursé d'ici peu entre les frontières américaines et canadiennes : L'agence perdait 45 % de ses employés, Sans identité 43 % et Numéro 4 également, avec chacun des résultats compris entre 38 et 43 M$ sur 10 jours ; et c'est sans doute pour celà que je les compare.
Même pas une petite marche de perdue pour l'ex challenger du week-end dernier : La défense Lincoln, drame avec J. Lucas, M. McConaughey et M. Tomei, a décidé de finir d'enterrer par des chutes raisonnées le concurrent qui est directement à sa mesure (tout deux 40 M$ de budget), à savoir Paul de G. Mottola avec S. Pegg et N. Frost, dont le marché international contribuera à maintenir en vie... pour une courte durée. Voici donc (enfin !) le premier film à passer les cent millions de dollars : Rango de G. Verbinski faiblit toujours de façon relative et devrait pouvoir approcher les 140 M$. Rien à faire ils n'aiment pas trop : World invasion : Battle Los Angeles de J. Liebesman avec A. Eckhart a couvert son budget et devrait pouvoir dépasser le pourtant bien meilleur Cloverfield et ses 80 M$ de gain. Couvrir son budget ? Le chaperon rouge de C. Hardwicke avec A. Seyfried et L. Haas n'y parviendra même pas à ce rythme et rien ne dit que le marché mondial soit plus disposé à recevoir ce conte de fée pour adulte... L'agence, avec M. Damon, E. Blunt et T. Stamp, et Mars need moms de S. Wells (The wild totalisait 28,5 M$ au même moment) se battent pour un duel perdu d'avance : l'agence l'emporte sur le plan de la rentabilité ; c'est dire !
Ils se dégonflent : Beastly avec A. Pettyfer et V. Hudgens et B.A.T. (Bon à tirer) des frères Farrelly avec O. Wilson et A. Milano.
Le discours d'un roi est encore suffisament intrépide pour conserver sa 13ème position par des chutes peu conséquentes. Le mytho de D. Dugan avec A. Sandler et J. Aniston est le second film de l'année à se hisser au-dessus des 100 patates ; Gnoméo et Juliette de K. Asbury aimerait tant être le fameux "3ème"... pas facile. Jane Eyre, par le réalisateur de Sin nombre, monte donc en puissance : + 4 places. Sans identité de J. Balaguero avec L. Neeson, D. Kruger et J. Jones, affine sans... prétention, Raiponce ne se prend pas la tête. Numéro 4 de D. J. Caruso perd la boule (numéro 4... donc). Win win est un petit indépendant qui met en scène P. Giamatti et A. Ryan par Thomas McCarthy (filmo à venir), auteur du très savoureux The visitor ; à suivre.
Ils sont crevés : Justin Bieber : never say never de J. Chu et Big mamma 3 de J. Whitesell, et Bienvenue à Cedar rapids

Des hommes et des Dieux (X. Beauvois) = 332 000 $ en 3 jours (+ 13 % par rapport à la semaine précédente) et un total de 2 103 000 $ ! Potiche (Ozon) débarque avec 85 000 $ dans les poches pour une moyenne agréable de 12 000 $.