BOX-OFFICE
(du 26 septembre au 2 octobre 2012) |
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Rang |
TITRE |
Entrées |
Variation hebdo |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de copies |
Moy / Copie |
1 |
Les seigneurs |
1 089 000 |
New |
1,195 |
20,9 M€ |
608 |
1 791 |
2 |
Resident evil : Retribution |
266 000 |
New |
0,266 |
65 M$ |
418 |
636 |
3 |
Jason Bourne : L'héritage |
234 000 |
- 52 % |
0,720 |
125 M$ |
580 |
404 |
4 |
Savages |
217 000 |
New |
0,217 |
45 M$ |
307 |
707 |
5 |
Les saveurs du palais |
214 000 |
- 32 % |
0,531 |
8,5 M€ |
345 |
621 |
6 |
Camille redouble |
159 000 |
- 19 % |
0,601 |
6,7 M€ |
495 |
322 |
7 |
Le magazin des suicides |
125 000 |
New |
0,125 |
11,6 M€ |
240 |
521 |
8 |
Quelques heures de printemps |
75 000 |
- 26 % |
0,175 |
3,7 M€ |
179 |
416 |
9 |
Vous n'avez encore rien vu |
72 000 |
New |
0,072 |
8 M€ |
159 |
452 |
10 |
Rebelle |
70 000 |
- 9 % |
2,935 |
185 M$ |
378 |
184 |
11 |
Des hommes sans loi |
69 000 |
- 41 % |
0,382 |
17 M$ |
281 |
246 |
12 |
The secret |
61 000 |
- 42 % |
0,521 |
18,2 M$ |
214 |
285 |
13 |
Cherchez Hortense |
53 000 |
- 30 % |
0,418 |
4,5 M€ |
301 |
177 |
14 |
Ce que le jour doit à la nuit
|
44 000 |
- 44 % |
0,235 |
13,2 M€ |
209 |
215 |
15 |
Expendables 2 |
37 000 |
- 60 % |
1,939 |
100 M$ |
255 |
144 |
16 |
36 000 |
- 9 % |
6,417 |
95 M$ |
219 |
166 |
|
17 |
Sammy 2 |
25 000 |
- 9 % |
0,672 |
25 M€ |
222 |
111 |
18 |
Du vent dans mes mollets |
25 000 |
- 46 % |
0,582 |
5,2 M€ |
274 |
90 |
19 |
Voisins du troisième type |
20 000 |
- 72 % |
0,225 |
68 M$ |
174 |
117 |
20 |
Monsieur Lazhar |
20 000 |
- 27 % |
0,150 |
- M$ |
164 |
121 |
- |
The we and the I |
17 000 |
- 36 % |
0,083 |
- M$ |
77 |
226 |
- |
11 000 |
- 66 % |
4,382 |
250 M$ |
78 |
144 |
|
- |
Sexy dance 4 |
7 000 |
- 70 % |
1,117 |
33 M$ |
80 |
94 |
- |
Total recall |
7 000 |
- 78 % |
1,269 |
125 M$ |
97 |
68 |
- |
Le guetteur |
5 000 |
- 83 % |
0,231 |
15 M€ |
163 |
29 |
Dieu du ciel ! Après un été assez désastreux, tout juste sauvé par quelques racailles, la comédie française essaie de se refaire une santé en fin d'année : de ce côté on peut se dire que la résurection du genre est réussie quand on se souvient que les leaders du genre l'an passé étaient les deux "guerres des boutons" (635 000 et 521 000 entrées respectivement) et que Bienvenue à bord allait également se planter (550 000 matelots) ; et je n'évoquerait pas l'an de grâce 2010. En fait il faut remonter à 2009 pour voir une com' frenchie dépasser le million d'entrées (Le petit Nicolas = 1 132 000). Et de million il est tout à fait question pour Les seigneurs de O. Dahan, bien boosté par son casting all-stars composé de J. Garcia, G. Elmaleh, F. Dubosc, O. Sy, J. Starr et Ramzy ; le budget ne sera pas dur à éponger si le film tient la route quelque temps. Pour le réalisateur on n'est pas loin de l'égalité avec son plus gros film, La môme, qui débutait avec à 1 574 000 môme. Etudions maintenant le cas "RE". Resident evil : Retribution est le 5ème épisode de la saga vidéo-ciné, réalisé par son intigateur, P.S. Anderson et avec M. Jovovich. La saga n'est pas complètement morte sur le territoire français, même si avec Extinction le film semblait bien porter son nom puisque était jusqu'alors le pire score de la série, alors à son 3ème épisode (302 000 entrées). Mais il y a donc une vie après la mort -pour ceux qui en doutaient- dans la mesure où le pénultième opus, Afterlife redonnait du mordant à l'inusable Alice (405 000 zombies enregistré). Un signe de fatigue certain, puisque les N°1 & 2 restent les plus vus (Resident 1 = 533 000 spectateurs ; Apocalypse = 459 000) ; il semblerait que cette fois les fans les plus hardcore aient fuit ce dernier tome et il est désormais difficile d'envisager bien plus de 550 / 600 000 entrées à ce stade : Extinction ne restera peut-être pas éternellement celui qui aura eu le moins de succès (582 000 entrées). Jason Bourne : L'héritage de T. Gilroy avec J. Renner, E. Norton et R. Weisz a fait un petit pas vers le succès, mais aura-t-il les reins assez solide pour durer ? La mémoire dans la peau perdait pourtant 53 % de spectateurs pour sa seconde semaine, pour un total d'alors bien inférieur puisqu'égale à 577 000 entrées ; La mort jouissait de la bonne réputation naissante de la saga et pouvait se permettre de ne perdre que 43 % de tickets (total une fois de plus inférieur à ce dernier opus 751 000). Encore plus fort, La vengeance se refusait à perdre plus de 36 % et frôlait déjà au bout de 14 jours le million de spectateurs. Le million ressemble quand même à une promesse.
Savages est un drame de O. Stone avec T. Kitsch. Le réalisateur est quelque peu en mal de gros succès, ceux qui ont jalonné le début de sa carrière, et ce n'est pas ce film qui ira me contredire, même si ces scores ne sont pas honteux, simplement un peu faible lorsqu'on le compare à la première semaine de Wall Street 2 (292 000 traders) ou de World Trade Center (391 000 traders) ; Oliver n'a pas pondu de film millionnaire depuis 7 ans, mais à mon humble avis il s'en fout... Les saveurs du palais de C. Vincent avec C. Frot et J. D'ormesson avait semble-t-il bénéficié d'un bouche-à-oreille très positif, et bien si l'on compare avec l'étoilé Quatre étoiles, sa courbe semble tout autant jouer en sa faveur puisque ce dernier perdait 54 % de spectateurs en semaine 2 et avait ainsi réalisé 579 000 tables ; ces saveurs pourrait fort bien battre les 800 000 entrées des restaurateurs mais aura du mal à titiller le record perso du réalisateur : La discrète = 1 405 000 entrées. Camille redouble passe... le demi million d'entrées ; largement : grâce à un bon écho et une pelletée de copies supplémentaires. Le film permet à sa réalisatrice, N. Lvovsky, d'oublier le contre-coup de Faut que ça danse (294 000 entrées en fin de carrière) et de se rapporcher d'un million encore illusoire ; mais un peu moins que la semaine dernière. Patrice Leconte est un réalisateur atypique : capable du meilleur (Ridicule, Le mari de la coiffeuse) et du pire de ce que le cinéma hexagonal a à nous offrir (le début de sa carrière et le désormais célèbre retour des "bronzés" dans leur 3ème aventure), de succès homérique aux bides les plus cinglants, de films formatés et asceptisés aux oeuvres les plus perso, très à l'aise avec le changement de genre (docu, drame, comédie...), le monsieur nous revient avec son premier cartoon. Le magazin des suicides est un cartoon de P. Leconte. Voir la mer = 21 000 marins ; La guerre des miss = 113 000 misses. Après le passage réussi au genre par Z. Snider, W. Anderson, R. Bezançon ou Spielberg (qui a dit Besson ?) le public a-t-il suivi cet incroyable réalisateur dans ses projets ? Le magazin des suicides est un cartoon de P. Leconte qui n'a qu'un défaut : pâtir d'une moyenne par copie signifiant que les spectateurs ne sont que très moyennement emballé par l'idée (peur du titre ?). D'un autre côté l'auteur nous fait oublié ses deux précédents navets très justement boudés par ses fans (Voir la mer = 33 000 fauteuils ; La guerre des miss = 170 000). N'oublions pas que, hors vacances, les cartoons ne jouissent que rarement d'une grosse première semaine et que le film peut très bien tirer son épingle du jeu avec le temps et un bon bouche-à-oreille ; mais dans ce cas il vaut mieux ne pas lire les critiques de la presse... Quelques heures de printemps est un drame de S. Brizé avec V. Lindon et H. Vincent semble devoir faire une carrière très étalée sur la longueur : mais en partant de si bas ce sera dur de faire des miracles, au-delà de son budget. Vous n'avez encore rien vu est un drame d'A. Resnais (90 ans depuis le 3 juin !!!) avec M. Amalric et S. Azéma qui constitue le plus mauvais démarrage de l'auteur depuis longtemps (I want to go home en 1989), tendance déjà amorcée par les scores des Herbes folles (190 000 entrées en 7 journées sur seulement 37 copies de plus), sauf que cette fois le navire coule. Rebelle passe une 9ème semaine dans le Top 10 et atteindra les 3 millions.
Petits barons : Des hommes sans loi avec S. LaBeouf, G. Pearce et T. Hardy, Expendables 2 de S. West (- 8 rangs), The secret de P. Laugier avec J. Biel, Ce que le jour doit à la nuit de A. Arcady (- 6 marches) et Cherchez Hortense de P. Bonitzer avec J-P. Bacri et K. S. Thomas.
L'âge de glace : La dérive des continents ne lâche pas le morceau, Du vent dans mes mollets avec A. Jaoui et D. Podalydès cesse de pédaler, Sammy 2 de B. Stassen coule délicatement, Voisins du troisième type avec B. Stiller et V. Vaughn se vautre (allitération en "v"). Monsieur Lazhar continue son parcours discret mais probant.
Pouilleux : The dark knight rises de C. Nolan, Total recall de L. Wiseman avec C. Farrell et J. Biel, Le guetteur de M. Placido avec D. Auteuil et M. Kassovitz, Sexy dance 4, The we and the I de M. Gondry.
La part de marché des films français sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 64,98 % (+ 19,0 points) cette semaine.