Après le Hive, direction Racoon City, sans préavis
; car la première demi-heure est aussi speed que mauvaise.
Plus rapide qu'un video game, le film est dirigé par
un réalisateur en surplus vitaminé évident
qui donne à son bébé un petit air "in"
assez agaçant. A trop vouloir s'exciter on en oublie
les préliminaires, les personnages ne sont que de la
chair à zombies, les scènes craspecs étant
même désamorcées (on appelle ça de
l'autocensure...) et le film parait vouer à un oubli
inconditionnel. Surtout que le scénario est bête
à mourir (dans un ville infestée de morts-vivants,
les rescapés se réfugient dans un cimetierre...),
n'a rien à dire de passionnant et son intro est inutilement
longue ; avec une lourde perte au niveau claustro. Et puis,
dans l'heure qui suit, le film se souvient qu'il est une série
B : on avoue notre petit penchant pour le super zombie (sous-exploité,
hélas!) et pour l'idée piquée à
NY 1997 ; il faut sauver quelqu'un
pour pouvoir sortir de la ville avant sa destruction. Le film
trouve alors un rythme de croisière, entre boucheries
lights (avec peu de zombies en mode frontal et peu de gore),
gunfights, action non-stop (qui sauve le film du désastre)
et jolies filles. Mais la réalisation restera inexpressive...
Très en-deçà du tome 1.
NOTE : 6-7 / 20