BOX-OFFICE
(du 7 au 13 décembre 2005) |
||||||
Rang |
Titre |
Entrees |
Variation hebdo |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de salles |
1 |
1 541 000 |
- 50 % |
4,630 |
150 |
950 |
|
2 |
Chicken little |
625 000 |
New |
0,668 |
60 |
930 |
3 |
Kirikou et les bêtes sauvages |
366 000 |
New |
0,366 |
5 |
300 |
4 |
Olé ! |
302 000 |
New |
0,302 |
(12) |
550 |
5 |
Palais royal ! |
286 000 |
- 46 % |
1,769 |
14,3 |
514 |
6 |
L'exorcisme d'Emily Rose |
169 000 |
New |
0,169 |
20 |
235 |
7 |
Joyeux Noël |
141 000 |
- 30 % |
1,626 |
18,1 |
503 |
8 |
Trois enterrements |
87 000 |
- 38 % |
0,429 |
- |
234 |
9 |
Et si c'était vrai... |
86 000 |
- 53 % |
0,561 |
58 |
309 |
10 |
Le temps qui reste |
62 000 |
- 42 % |
0,167 |
5 |
129 |
11 |
La vie est à nous |
49 000 |
New |
0,049 |
5,3 |
195 |
12 |
Le petit lieutenant |
48 000 |
- 53 % |
0,546 |
4,4 |
204 |
13 |
Les chevaliers du ciel |
41 000 |
- 60 % |
1,257 |
19,6 |
230 |
14 |
Match point |
35 000 |
- 40 % |
1,399 |
- |
176 |
15 |
Wallace et Gromit : le mystère
du lapin-garou |
35 000 |
- 0 % |
2,129 |
30 |
253 |
16 |
Charlie et la chocolaterie |
22 000 |
(+ 275 %) |
4,104 |
150 |
146 |
17 |
A history of violence |
20 000 |
- 41 % |
0,719 |
32 |
116 |
18 |
Seven swords |
18 000 |
- 61 % |
0,064 |
- |
72 |
19 |
Une belle journée |
18 000 |
New |
0,018 |
- |
78 |
20 |
Fightplan |
18 000 |
- 64 % |
0,761 |
- |
172 |
- |
Domino |
- 000 |
- % |
(0,173) |
- |
268 |
- |
L'enfer |
- 000 |
- % |
(0,044) |
5,2 |
97 |
- |
Foon |
- 000 |
- % |
(0,032) |
1,5 |
130 |
- |
La légende de Zorro |
- 000 |
- % |
(2,130) |
75 |
209 |
- |
40 ans, toujours puceau |
- 000 |
- % |
(0,400) |
26 |
170 |
- |
La saveur de la pastèque |
- 000 |
- % |
(0,016) |
- |
25 |
- |
In her shoes |
- 000 |
- % |
(0,226) |
- |
(293) |
Harry Potter, deuxième ! Harry
Potter et la coupe de feu (Mick
Newell) squatte donc encore et toujours le top du top, pas le moindre
perturbé par l'arrivée d'un poulet un peu frêle. Pourtant
on aurait tort de se réjouir trop vite : ces 50 % de chute en seconde
semaine sont plutôt inquiétant si l'on se penche en arrière.
Le précédent opus en prenait pour seulement 36 % et l'on sait
pourtant très bien qu'il fut le moins apprécié du lot.
Si l'on s'approche des 5 millions de sorciers en l'espace de 14 jours d'exploitation
contre 3,950 pour Harry
Potter à l'école des sorciers, 4,403 pour Harry
Potter et la chambre des secrets et 4,116 pour Harry
Potter et le prisonnier d'Azkaban on peut se demander si, malgré
cette longueur d'avance, le petit sorcier n'aura pas tôt fait d'être
rattrappé par ses confrères ; n'oublions pas que les arrivées
imminentes de Narnia et King Kong devrait
porter un coup dur aux chiffres de ce 4ème épisode de la saga.
Certains journalistes, certains sites, le voient déjà au-delà
des 9 millions d'entrées, mais je ne crois pas que les vacances puissent
le porter aussi haut ; 8 millions de spectateurs, ça me parait plus
probable... Voici Harry installé sur la deuxième marche du podium
annuel. Disney a été le champion des nouveautés,
je ne vous apprends rien, mais avec avec 3 fois plus de copies que son dauphin,
y-a pas de quoi hurler de joie. Chicken Little était
lancé pour "faire de l'ombre" aux autres prod' en images
de synthèse signées Pixar (mais distribué par Disney)
et l'essai a un peu de mal à être transformé ; avec deux
fois moins d'entrées que Les
indestructibles (crédité de 1,3 millions de fans),
le voici bien plus proches des scores obtenus par la concurrence (Shrek
mis à part, bien sûr...), que ce soit dans le même genre
(animation par ordi) comme que Gang
de requins (631 000 nageurs), ou dans la catégorie "cartoons
traditionnels", à l'image de Frères des ours
et ses 707 000 amis des bêtes. Dans un contexte de forte concurrence
(Harry Potter & Kirikou en tête) le poulet s'en sort pas trop mal
quand même (il grimpe de 16 places !). Pour le réalisateur, Mark
Dindal, les 1,727 millions finaux de Kuzco
ne sont pas très loin, tant on sait que les films Disney perdent peu
d'entrées au cours des premières semaines ; une exception ?
Trois fois moins d'écrans -bon poids- et plus de la moitié moins
d'entrées : Kirikou is back ! Kirikou et les bêtes sauvages
ne pouvaient que faire mieux que les démarrages minimalistes du premier
opus, puisque celui-ci avait gagné son million et demi de fans sur
la longueur. Maintenant dans la cour des grands (le film est très attendu),
il va falloir prouver au monde de l'animation qu'une suite à un film
français peut engendrer un succès égal à l'original.
Le film est pour ainsi dire déjà remboursé reste à
prouver que l'on peut s'approcher, au final, des scores du prem's. Vu la moyenne
par copie, tout est permis.
Il a raté le podium... et pas que ça. Olé !
de Florence Quentin patine un peu face à la concurrence animé
et enfantine alentours... On reste au-delà des 218 000 entrées
/ 1ère semaine de J'ai faim !!! -précédent
long de la réalisatrice lancé sur bien moins de copies- et la
perspective d'un film à moins d'un million de fans, ou à peine
plus (J'ai faim !!! en avait ramené un peu plus de
600 000), n'est pas une bonne nouvelle pour un film à plus de 10 patates
avec Gad et gérard... J'appelle ça un échec, un petit
échec, mais un échec. Les chutes de Palais royal !
(Valérie Lemercier) sont aussi
régulières qu'importante ; le film à grapillé
le nombre d'entrées qu'il lui fallait pour être bankable dès
la première semaine et le voilà qui se repose sur ses lauriers,
littérallement bouffé par les petits nouveaux. Deux millions
de spectateurs seront acquis grâce aux vacances. Absolument seul dans
la catégorie "film d'horreur" (et dans la catégorie
"film de procès" aussi...) L'exorcisme d'Emilie Rose,
ne devrait pas relancer la mode des "films d'exorcisme" en France,
puisque ces scores hebdomadaire sont les mêmes que le peu encourageant
L'exorcisme : au commencement (169 000 prêtres l'an
passé), soit bien loin de l'intégral de L'exorciste
en 2002, c'est-à-dire 621 000 vomisseurs ; une simple jolie carrière
française est envisageable, mais il faudra avoir de la tenue. Joyeux
Noël (Christian Carion) joue toujours les miraculé du
top 10, son bouche-à-oreille semblant faire des miracles ; que lui
réservent les vacances ? Trois enterrements (de Tommy
Lee Wallace) lâche un peu de lest cette semaine mais garde le cap d'une
carrière exceptionnelle. Il passe même devant le frêle
Et si c'était vrai, de Mark
Waters, qui laisse choir 5 positions et près de 55 % de spectateurs
; les 681 000 entrées de Freaky friday ne s'éloigneraient-il
pas ? Le temps qui reste, de François
Ozon, clot la première moitié du top la tête un peu
dans le seau ; on se demandait si sa seconde semaine le rachèterait,
et bien la réponse est : pas franchement. Le film fait ce que l'on
attendait de lui : une descente un peu brusque.
Ils sortent du top 10 : Le petit lieutenant, de Xavier
Beauvois, qui se fait smasher, Les Chevaliers
du ciel de Gérard Pirès,
qui perd le contrôle, Match point (Woody
Allen), qui n'atteint que la 5ème plus petite baisse de la semaine,
ainsi que Domino de Tony Scott
qui... nous vient de la 10ème position et perd dans les 70 % de fréquentation
; gloups !
La vie est à nous (G.
Krawczyk) sera le grand perdant de la semaine, payant ainsi ses moins
de 200 copies de ditribution en ratant le top 10. Souvenir, souvenir : en
1ère semaine Fanfan ramenait 474 000 tickets, Taxi
3 2,251. Pas les mêmes budgets, pas la même attention,
mais les 5 papates de budgets vont être lourdes à porter. Annonçons
les véritables surprises de ce top : Wallace et gromit : le
mystère du lapin-garou (Nick Park)
ne glisse que d'une toute petite place alors que 5 films apparaissent au-dessus
de sa tête ; il garde le bénéfice de ces entrées
de la semaine dernière et s'apprête à affronter les vacances
avec une sérénité à toute épreuve. Mais
la véritable révélation c'est l'arrivée de Charlie
et la chocolaterie (T. Burton),
relancé sur une grosse centaine de copies par un distributeur enthousiaste.
Résultats : le film avait quitté le top depuis le 2 novembre
-soit 5 semaines- et s'essoufflait sous la barre des 4,100 millions de gourmets,
et le voilà qui fait à nouveau parler de lui alors que personne
ne l'attendait ; welcome back Willie !!! A history of violence
(D. Cronenberg) sauve sa peau en lâchant
2 rangs, Seven swords de Tsui
Hark,et Fightplan se vautrent, de 6 places pour le premier,
et de 9 paliers pour le second. Le drame irlandais Une belle journée
pointe le bout de son nez grâce à un balayage hivernal
de grande intensité.
Sortie de route pour L'enfer (Danis
Tanovic) qui était 13ème, pour le très décevant
Foon aisni que pour La légende de Zorro
de Martin Campbell, 40 ans, toujours
puceau, La saveur de la pastèque et un In
her shoes (C. Hanson) déjà
en sursis à la 21ème place.
La part de marché des films français sur le top 20 est de 35,0
% (+ 12 points), grâce aux chutes de Harry et à l'arrivée
de renforts, même modestes.