BOX-OFFICE
(du 30 novembre au 6 décembre 2005)
|
||||||
Rang |
Titre |
Entrees |
Variation hebdo |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de salles |
1 |
3 089 000 |
New |
3,089 |
150 |
950 |
|
2 |
Palais royal ! |
530 000 |
- 44 % |
1,483 |
14,3 |
515 |
3 |
Joyeux Noël |
201 000 |
- 28 % |
1,485 |
18,1 |
522 |
4 |
Et si c'était vrai... |
181 000 |
- 39 % |
0,475 |
58 |
450 |
5 |
Trois enterrements |
141 000 |
- 30 % |
0,342 |
- |
253 |
6 |
Le temps qui reste |
106 000 |
New |
0,106 |
5 |
127 |
7 |
Le petit lieutenant |
103 000 |
- 33 % |
0,499 |
4,4 |
202 |
8 |
Les chevaliers du ciel |
102 000 |
- 44 % |
1,215 |
19,6 |
536 |
9 |
Match point |
58 000 |
- 39 % |
1,364 |
- |
267 |
10 |
Domino |
53 000 |
- 56 % |
0,173 |
- |
268 |
11 |
Fightplan |
50 000 |
- 55 % |
0,743 |
- |
172 |
12 |
Seven swords |
46 000 |
New |
0,046 |
- |
96 |
13 |
L'enfer |
44 000 |
New |
0,044 |
5,2 |
97 |
14 |
Wallace et Gromit : le mystère
du lapin-garou |
35 000 |
- 45 % |
2,094 |
30 |
329 |
15 |
A history of violence |
34 000 |
- 49 % |
0,699 |
32 |
157 |
16 |
Foon |
32 000 |
New |
0,032 |
1,5 |
130 |
17 |
La légende de Zorro |
30 000 |
- 65 % |
2,130 |
75 |
209 |
18 |
Chicken little |
21 000 |
- 3 % |
0,043 |
60 |
1 |
19 |
40 ans, toujours puceau |
21 000 |
- 64 % |
0,400 |
26 |
170 |
20 |
La saveur de la pastèque |
16 000 |
New |
0,016 |
- |
25 |
21 |
In her shoes |
16 000 |
- 76 % |
0,226 |
- |
(293) |
- |
Doom |
- 000 |
- |
(0,168) |
60 |
236 |
- |
Oliver Twist |
- 000 |
- |
(1,346) |
45 |
296 |
- |
Les noces funêbres |
- 000 |
- |
(1,333) |
40 |
274 |
- |
Il était une fois dans l'oued |
- 000 |
- |
(0,844) |
4,9 |
84 |
- |
La boite noire |
- 000 |
- |
(0,476) |
8,4 |
144 |
- |
Three times |
- 000 |
- |
(0,039) |
- |
26 |
Nul besoin de balai Nimbus ou de formules magiques pour atteindre les sommets
du box-office cette semaine... Harry
Potter et la coupe de feu (Mick
Newell) a éclipsé les démarrages de Harry
Potter à l'école des sorciers (crédité
de 2,317 millions de fauteuils en 7 jours) et ceux de Harry
Potter et le prisonnier d'Azkaban (2,503 millions de sorciers)
et même les 2,728 millions de spectateurs Harry
Potter et la chambre des secrets, devenant ainsi le meilleur
des meilleurs. Ce quatrième opus est donc l'avant-signe d'un renouveau
pour la saga, qui semblait s'épuiser, il réalise les mêmes
débuts titanesques qu'aux USA et effectue la seconde meilleure entrée
en scène de l'année, derrière Star
Wars 3 (3 303 000). Difficile à ce stade de lui prédire
l'avenir, les plus gros démarrages n'étant pas les films qui
finissent forcément le plus haut : rappellons que le premier tome a
été le plus vu en France (9,4 millions) malgré une première
semaine bien moindre que les autres et que le dernier Star wars a arrété
sa course à 7,2 millions de tickets, soit guère au-dessus du
"pire des Harry P (Azkaban et ses 7,1 millions de visiteurs). Qu'en sera-t-il
de l'érosion de la série sur le long terme ? Si l'on tient en
compte que, du number one au number three, on est passé de 9,14 millions
de tickets à 7,14, soit 2 millions de baisse, la seconde semaine de
HP4 sera une fois de plus décisive dans la carrière du dernier
né de la série, tant sa résistance aux autres mastodontes
de décembre jouera, ou non, en sa faveur. On peut quand même
lui prédire, comme au States, un certain renouveau... Dernier point
: Harry 4ème du nom débarque directement dans le top
7 des plus gros succès de l'année en france. La suite du
classement est fort simple à comprendre, et rare sont les exceptions
: les gros films ont perdu gros (mais pas tant que prévu) et les petits
films ont connu des reculs plus modestes. Donc, Palais royal !
(Valérie Lemercier) passe allègrement
le cap du million mais en laissant 44 % de spectateurs sur le carreau ; le
cap des 2 millions reste plus que réaliste. L'exception dont je parlais
plus haut se nomme Joyeux Noël (Christian Carion) :
le blockbuster français donne dans l'exploit puisqu'il est celui qui
perd le moins la boule cette semaine parmi les ténors du top 10 ; à
égalité avec le film du dessus, la route vers les 2 OOO milliers
semblent encore semé d'embûches.
A sa suite mais relégué deux rangs plus bas qu'il y a 7 jours,
Et si c'était vrai, de Mark
Waters, freine quelque peu ses ambitions et l'auteur commence à
se dire qu'il va falloir continuer à ramer ferme pour atteindre les
681 000 entrées de Freaky friday ; on y croit encore.
L'indépendant Trois enterrements (de Tommy Lee Wallace)
confirme la règle hebdomadaire et vise le demi-millions de curieux
; la tête haute. Les autres nouveautés ? Le temps qui
reste, dernier Ozon en date, en est
une ; le distributeur ne l'a pas aidé en le lançant la même
semaine qu'Harry, moment de l'année ou les files d'attente décourage
les plus entreprenant (même si le public du blockbuster n'est pas forcément
le même). Avec un minuscule 110 000 spectateurs, soit largement moins
bien que le déjà décevant 5 X 2 (196
000 entrées), l'auteur confirme la chute de fréquentation de
ses films dans les salles françaises depuis Swimming pool
et effectue peut-être le pire démarrage de sa carrière
si l'on prend en compte son budget. Ozon retombe en dessous du niveau d'un
Sous le sable (154 000), époque où seul quelques
aficionados et intellectuels connaissaient son travail, travail beaucoup plus
trash et dérangeant... La seconde semaine le rachètera-t-elle
? Peu de chance... Les Chevaliers du ciel de Gérard
Pirès s'est pris Harry en plein dans la poire... tant mieux pour
Le petit lieutenant, de Xavier
Beauvois, qui est le troisième film en continuation à lui
passer devant. Trois places de moins pour les aviateurs qui ne verront pas
le million et demi de fans (le double n'aurait pas été de refus
pour un tel investissement...) et seulement une position de perdue pour le
keuf à la carrière radieuse qui devrait s'avérer très
rentable. Des deux derniers s'est encore le petit qui s'en sort le mieux :
Match point (Woody Allen)
courre encore et nargue toujours les chevaliers, alors que Tony
Scott et son Domino confirme le pitoyable démarrage
en perdant gros, très gros cette semaine.
Les nouvelles sont mauvaises pour Fightplan, qui chute aussi
sévèrement que son voisin du dessus, les résultats flatteurs
en prime, et surtout pour La légende de Zorro de
Martin Campbell à qui l'on décerne
la palme du top 20 en ce qui concerne la fuite des entrées et la descente
dans le classement (- 7 places).
In her shoes, de Curtis Hanson
quitte le top 20 et bat également des records olympiques de baisse
de forme (10 positions égarées et plus de 75 % de spectateurs
en moins !!!) ; tout ça en 7 petites journées. Le retour de
Tsui Hark dans le top 20 avec Seven
swords était annoncé et il aura bel et bien été
discret : son dernier film sorti en salles, Time and tide,
en 2001, grapillait 31 000 fans... C'est toujours mieux ; mais tiendra-t-il
2 semaines ? La 4ème nouveauté se nomme L'enfer
et c'est le nouveau film de Danis Tanovic,
le réalisateur du remarqué No man's land (46
000 entrées sur la même période) ; voici un démarrage
qu'il est extrèmement modique (surtout avec des stars comme E. Béart,
K. Viard ou G. Canet) et un véritable enfer pour le producteur (350
000 € de recette... gloups !). Ajoutons que le réalisateur avait
également participé à September 11 qui
s'était soldé par quelques 29 000 curieux venus en première
semaine... A history of violence (D.
Cronenberg) et Wallace et gromit : le mystère du lapin-garou
(Nick Park) siège modestement et se
débattent comme ils peuvent au milieu de tout ce brouhaha ; le second
s'en tire pas trop mal avec son petit rang de moins que la semaine dernière.
On revient très rapidement au rayon "échec cuisant"
et on y trouve Foon, qui, malgré un budget fort raisonnable,
ne rapporte pas un kopeck ; tant pis. Même si les autres sites internet
l'oublient (allomachin-chose en tête...), Chicken run
est déjà là, pour sa seconde semaine d'exploitation et
il grimpe de 2 places, fort d'une chute quasi inexistante ; il sera 2nd dans
quelques jours. 40 ans, toujours puceau est à l'agonie
et sa mort est programmée... On termine avec la 6ème nouveauté
de la semaine, La saveur de la pastèque, qui se démène
joliment avec ses 25 misérables copies. 2 fois moins d'entrées
que Foon sur 5 fois moins d'écran ; pas de discution
possible !
La chance ne souriera plus à Doom (A.
Bartkowiak), Oliver Twist (Polanski).
Les noces funêbres (Tim
Burton), Il était une fois dans l'oued (Djamel
Bensalah), La boite noire (Richard
Berry), et l'ex-21ème Three times (H.
H. Hsien)
La part de marché des films français sur le top 20 est de 23,0
% (- 30 points !!!).