Die hard : Belle journée pour mourir
se lance avec une pseudo intrigue sortie de nulle part, si bien
que l'on a l'impression de prendre le film en route, tombant
sur la longue scène d'action centrale. Car ce Die hard
5 va totalement à contre-sens de la saga, et dans la
construction et dans l'esprit : les blagues et les tirades sont
petites, la psycho est honteusement filliforme, le passage de
relai artificiel, sauf du côté de B. Willis qui
semble effectivement désintéressé ! On
est loin du film savamment construit, des héros qui en
prennent vraiment plein la tronche et l'histoire nous passe
au-dessus de la tête ; même aidée par un
twist mammouth auquel il vaut mieux ne pas trop réfléchir.
C'est juste "gros", à l'image des cascades
sympathiques lorsqu'elles ne sont pas trop numériques,
filmé par un pro mais pas franchement renversant. Le
faux bad guy de pacotille -et on comprend pourquoi le scénariste
ne s'est pas appliqué- fini par enterrer tout nos espoirs.
Triste... fin ?