Le flic le plus malchanceux des USA est forcément de
retour et va encore en découdre avec des terroristes
; tel un nouveau grain de sable dans l'engrenage.
Reprenant jusqu'au montage originel, cette fois on rentre pourtant
directement dans le vif du sujet ; juste avant de s'écraser
un peu, tergiversant (les apartés avec madame) et devenant
limpide : l'enjeu n'étant que la libération d'un
vil trafiquant. S'ensuit la prise en otage d'un aéroport
et des avions qui lui tournent autour, dont l'un avec sa femme
et un sombre journaliste qui renvoit artificiellement au 1er
épisode.
Bruce / John a beau faire des pieds et des mains, ça
sent le déjà vu et cela a plutôt mal vieilli
comparativement à Piège de cristal.
Il y a bien cette violence gratuite, ces punchlines -un peu
fatiguées et donc moins convaincantes-, dans un film
qui perd un peu de sa folie, de sa passion. En ouvrant l'espace
de la scénagraphie, Die hard 2 se perd
: l'espace labyrinthique de l'aéroport ou d'un avion
(déjà vu) aurait été tellement plus
logique, et remis la saga dans son jus. De même, en le
transformant en shoot em up le scénario perd de son sens
du suspens.
Ne boudons pas notre plaisir, comme on dit, il reste suffisamment
de séquences salvatrices telle que celle du pique à
glace improvisé, le twist -auquel il ne faut peut-être
pas trop réfléchir- et la dernière séquence
explosive. J'en avais pourtant un bien meilleur souvenir...