On rembobine un peu, histoire de ne pas perde le spectateur
en route (sic !) et on continue. Tourné avec quelques
séquences en 3D (du plus bel effet quand ce type de film
passait encore à la TV...) on ne risque pas d'être
largué : Jason reprend du service, tout comme la musique
typique de H. Manfredini. S. Miner s'avère capable, mais
pas que du meilleur, et le scénario s'avère quant
à lui non seulement translucide et très "catalogue",
mais avec une forte propension à cette bétise
qui deviendra la marque de fabrique de la saga. effaçant
tout semblant de mystère (la question n'étant
plus de savoir qui ou pourquoi ; mais comment !) : ça
manque tellement d'idée que les scènes paraissent
interminables, à peine relevées par quelques meurtres
bien sentis. Il semble difficile de faire moins original, à
l'image de cette bande de jeunes caricaturaux (le type au physique
ingrât, la fille traumatisée, le chef de clan,
le couple en rut, les camés...etc) servis par des dialogues
d'une pauvreté affligeante. D'ailleurs ces braves jeunes
gens ont réellement l'air de se faire c***r et nous avec.
Et quel final racoleur avec son clin d'oeil lourdingue au 1er
épisode !
On le retiendra comme étant, historiquement, l'épisode
où Jason revêt son célèbre masque...
NOTE : 4 / 20