Fans d'ados fornicateurs, un brin crétinoïdes (mais
arrête donc de beugler et cours !) et de mort-vivant trop
starifié pour flanquer la frousse à ma grand-mère,
bonjour... Jason est de retour ! Malgré l'entorse du
titre (adieu Cristal Lake... pourtant il ne mettra les pieds
dans le Manhattan du titre, qui fut un temps "Jason conquiert
Manhattan" en français, qu'au bout de 1 heure !)
la recette ne bouge pas : djeuns, rock ringard, sexe, morale
rétrograde et gore. Sauf qu'ici il n'y a pas de quoi
s'extasier devant les 3 goûtes de sang que compte le film
et encore moins devant le manque d'imagination des meurtres
(Jason étrangle même ses victimes !!!). Ce qui
compte, finalement, c'est que la franchise survive : une espèce
d'âpre stéréotype poussiéreux et
branlant qui nous est infligé 1h35 durant, aux personnages
pitoyables (la pimbêche, les loubards, la rockeuse, l'ado
qui se fait rembarré, le vieux fou qui a tout compris,
la traumatisée...etc) et aux acteurs limités.
Et j'évoquerai à peine le petit jeu débile
qui s'installe entre les spectateurs et Jason : il apparaîtà
peu près n'importe où (le coup de l'échelle
est coton !) ce qui fait qu'on s'y attend toujours. Terminons
sur cette étrange caméra qui balance -pour faire
mine d'être en mer- mais seulement quand ça l'arrange
! Cette fois on a atteint le fond...
NOTE : 1-2 / 20