Après l'habituelle introduction sans fin, une 1ère
scène WTF, on embraie sur l'ado traumatisée et
ses congénères sexués et benêts.
Le scénario introduit donc un personnage télékinésiste
et c'est une fausse bonne idée, une mauvaise innovation
: en témoigne le retour ubuesque du pauvre Jason et des
séquences franchissant allègrement la frontière
du ridicule. Voilà pour ce qui sera de la thématique
"psychologique".
Sinon Jason charcle industriellement du teen, sans l'ombre d'un
moment d'inventivité (lassé qu'il est le mec)
et sans la promesse de quelques hectolitres de sangs et de scènes
crades ; le tout sur la musique du fidèle mais toujours
balourd H. Manfredini. Le scénariste se repose sur ses
acquis, écrivant ses scènes de meurtre à
la truelle, tournant en rond, multipliant les situations déjà
vues de façon quasi exhaustive (y compris le chat planqué
dans le placard...), usant ses acteurs particulièrement
médiocres : il a préféré privilégier
leur rapport avec la machette plutôt qu'avec leur intellect
! C'est son choix ! On sombre donc vite dans l'excès
de médiocrité jusqu'à un combat ultime
qui s'avère plutôt sympathique, avec en prime la
sâle gueule du zombie mise à nue, avant que tout
soit foutu en l'air dans un final aberrant. Le bouton "accéléré"
se trouve sur la droite de votre télécommande...
NOTE : 1-2 / 20