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Halloween kills
Budget = 20 M$
BOX OFFICE France = 189 / 15 387 - 129 000 - 393 000 entrées
BOX OFFICE USA = 49,4 / 92,0 M$
BOX OFFICE Monde = 131,6 M$
 

Mais à qui donc s'adresse ce film ??
Quand ce Halloween kills débute par une longue intro-mémo pour qui serait pris d'amnésie (sachant que virtuellement c'est un numéro 2...) et relancer une franchise qui fête son 11ème numéro (12...), on se surprend à croire que les jeunes générations se trouvent dans son collimateur. Cependant le scénario traîne ses guêtres, toujours tenté par une nostalgie facile qui laisse à penser -cette fois- que ce sont bien aux fans à qui il s'adresse ! Alors quoi de neuf à Haddonfield ?
Myers revient, aussi ininflammable que ses vêtements, et tue froidement, sans laisser au spectateur le loisir d'éprouver un quelconque sentiment d'empathie, pas plus que cette peur impalpable propre à l'apparition de ce croque-mitaine ultime. En réalité le scénario jongle comme il peut, parfois vulgairement, souvent maladroitement, avec des codes vieux comme la saga, le film ne cherchant jamais à se renouveler, à jouer avec le mythe, à épaissir le symbolisme du film ou celui du monstre. L'écriture scénaristique fait montre d'une flagrante et disgracieuse succession de couches informes, tissant leurs toiles sur une rengaine trop connue pour succiter le moindre intérêt, à quelques niveaux que ce soit. On est même à la limite du risible, pas très loin d'une parodie ratée : sachez que cette fois le cauchemardesque Michael est pourchassé par... un groupe de sexagénaires qui ne trouve rien de mieux que d'aller tuer l'immortel éventreur avec une... batte de baseball (on ne refera pas ici l'historique des moyens infructueux de supprimer Myers, mais rappelez-vous qu'au début de ce film il survit à un incendie...) ! Et par décence je n'évoquerai pas le décès de la fausse infirmière. Honteux.
Visuellement en dent de scie, avec cependant du gore à l'ancienne et du plus bel effet, le film oublie tout ce qui a déjà été fait et dit dans les épisodes précédents et se fiche éperdument des fans, comme si le spectateur se devait d'oublier les années antérieurs à 2018. Halloween kills a, en réalité, 40 ans de retard et sent le slasher démodé pour une jeune génération sevrée à Youtube.
Cerise sous le gâteau : on oublie quasiment l'inoubliable thème de Big John.

NOTE : 3 / 20

La critique des internautes
 

 


NOTE : -/20

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