La nouvelle promesse d'un Halloween plus réaliste,
plus charnel, plus douloureux, plus rentre-dedans et moins"cinématographique",
plus proche de l'horreur viscérale que de l'épouvante.
Avec son lot de personnages pervers et odieux, zombiesques,
pour un film emprunt d'une folie maladive. La promesse... Seulement
la promesse. Car, passé 20 minutes, c'est tellement plus
consensuel ; les personnages n'ont aucune résonance,
ils resteront sagement trashouilles et le scénario naviguera
sur des eaux calmes et paresseuses.
De plus, rapport à la mythologie, on retrouve un Myers
froid, immortel, omniprésent et désincarné
; finalement très banal derrière cette pénétration
de l'esprit du tueur. C'est une suite trop rapide, aux meurtres
sans grande imagination ni trop de sadisme, s'alignant en mode
"catalogue" sur des personnages entraperçus
où étonnament sur la route du tueur (la copine,
dans la camionette), à l'histoire trop bateau, aux nombreuses
scènes parasites (toutes celles mettant en scène
l'écrivain...). Même les visions de Michael -et
celles de sa victime- deviennent de vilains bad trips proches
du ridicule.
Visuellement stylisé mais sans âme.
NOTE : 6-7 / 20
