Un « Vendredi 13 » quasiment familial qui, sans
se soucier d’un quelconque récit, nous livre des
faits sans structure, sans substance émotive ou effrayante,
sans suspense construit ; des évènements aussi
incongrus qu’inutiles par ailleurs.
Un réalisateur en vacances permet à ce navet sans
saveur d’atteindre le niveau gratifiant de ridicule supprême.
Et on ne parle pas des stéréotypes éculés
qu’aucun Albert Band, Roger
Corman ou même Fred Olen Ray n’oseraient plus
employés ! Un « Vendredi 13 » dans toute
sa médiocrité mais sans de jubilantes scènes
gores (mais que fait KNB ???). Pour exemple cette séquence
hallucinante où, alors que le monstre cherche à
tuer sa proie durant de longue minutes (épisodes...),
et alors qu’il peut enfin y parvenir, il s'arrête
sans raison (enfin si… la perspective d’un n°6
!) et a soudain perdu sa vive envie de dézinguer, il
ôte son masque, pleure (si, si !)… et laisse la
fille s’échapper. Là, on aurait presque
envie de l’aider un peu… Un tout petit peu...
D. O.-Girard est aussi le réalisateur de "La
malédiction 4"
NOTE : 1-2 / 20