RAS... hors mis une poignée de zombies... Les sagas issues de videogames qui sont à la fois des succès et qui se permettent de perdurer ne sont pas franchement légion ; alors penchons-nous sur le cas "RE". Resident evil : Afterlife 3D est donc le 4ème tome de la fameuse saga, signant le retour de son réalisateur originel, P. W. S. Anderson ; et aux USA la mythologie semble encore et toujours intacte puisque ce nouvel opus, surfant il est vrai sur la vague de la 3D, ne faillit pas à la règle, celle de voir chaque nouvel épisode démarrer plus fortement que le précédent. Soit Resident evil : 17,7 M$ (pour un finish à 40,1), RE2 : 23 M$ (51,2), RE3 : 23,7 M$ (50,6) ; N.B. : la règle se vérifiant également au niveau mondial pour les totaux : 102,4 M$, 129,4 puis 147,7. Par conséquent, sauf grave incident de parcours (Predators = 24,8 / 51,8 M$), Afterlife devrait pouvoir passer amplement le cap des 50 millions de billets verts sans toutefois titiller Freddy et ses 63,1 M$ (pour des débuts à hauteur de 32,9 il est vrai). Pour le reste, vous l'aurez sans doute compris, pas grand chose à se mettre sous la dent : L'américain avec G. Clooney est largement déchu de son trône et peut seulement être "fier" de faire un poil mieux que son maitre étalon que fut Les chèvres du Pentagone = - 55 %, certe, mais pour 24,9 M$ de totaux ; George a encore de beaux jours devant lui. Takers (Z. Saldanha, P. Walker, H. Christensen et M. Dillon) garde non seulement sa place dans le tiercé de tête mais remonte d'un cran à la grâce d'une chute somme toute moyenne.
Machete de R. Rodriguez... puisque l'on évoquait un autre film de ce prolifique réalisateur, Predators, le monsieur a l'habitude des chutes astronomiques lors du second week-end de ses productions (- 72 % pour les prédateurs) mais équilibre son budget en 10 jours ; on est aussi loin de la rentabilité que de la fin de carrière du film alors : pas de panique Robert ! Trop loin pour toi est une comédie romantique avec J. Long et D. Barrymore, une comédie qui conserve sa 5ème position mais sonne toujours comme un bide. Le succès de l'été que fut Very bad cop se retrouve à remonter d'une marche et à prendre les devant face à des chiffres internationaux qui risquent fort de na pas être à la hauteur. Taux de rentabilité américano-américain de Le dernier exorcisme : 21,2 (Remenber : celle de Paranormal activity fut de... 7 195 !!!!!!!). C'est décidé : le week-end prochain Expendables de et avec Stallone intègre le Top des films à plus de 100 M$ de recette. Inception de C. Nolan vise clairement les 290 M$ de recette alors que Mange, prie, aime a trouvé son public sur la longueur.
Elle n'est plus résidente du Top 10 : Nanny McPhee et le Big-Bang.
Une seule sortie et voici un autre film qui se plait à faire parler de lui dans le classement : Une famille très moderne stagne ; un succès d'estime. Ce qui exactement le cas de Moi, moche et méchant... Mords-moi sans hésitation ne perdure pas plus que les autres week-ends mais affiche un total encore trop indécent ; - 3 rangées de dents quand même. Lottery ticket a tiré le bon numéro : "15" à la place de "16". Get low, comédie avec R. Duvall, S. Spacek et B. Muray, ne passe pas moins de la 20ème à la 15ème place tandis que le week-end de Scott Pilgrim Vs The world de E. Wright est désastreux et le total à l'avenant : 30 M$ de recettes pour 60 M$ de budget... Toy story 3 de L. Unkrich est au fond du coffre (...à jouets), quand Twilight 3 refait surface et qu'Avatar ne flottent plus comme avant.
AfterTop20 : Piranhas 3D de A. Aja coule à pic et Salt de P. Noyce... déssale...