Dans la famille.... je voudrais...
Scream 6 brise les codes de... "Scream". Un faux coup de fil, un tueur démasqué puis dézingué ; et puis nous sommes à New York. Cinq minutes d'illusions et de promesses.
Il se nomme Jason et mate un Vendredi 13 : sauf que toutes analyses s'arrêteronnt là, où au travers de discours déjà énoncés et de toutes façons complètement superficiels ; et le film de discourir sans rien dire. Sans rien dire de nouveau ou de pertinent. La rengaine de la série, des personnages qui radotent, des situations qui resteront des lieux communs sans arrière pensées. Scream 6 aligne les poncifs de la saga -et d'autres sagas-, et la dénature, la vide du peu qui lui restait, de même les meurtres demeureront sans grande imagination -ou si peu-, et les suspects, dont on se fiche rapidement et éperdument s'ils sont impliqués ou non, de se dévoiler de toute manière trop tôt.
Et le film sombre irrémédiablement dans le farfelu le plus total (une échelle dans un appartement de New York ?) et on se croit vite dans un vieux slasher des années 80, sans recul ni émotions. Plus grand chose ne tient debout.
La saga est épuisée, rincée ; évicérée.