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King Kong
Budget = 207 M$
BOX OFFICE France = 4 984 / 166 300 - 1 442 000 - 3 593 000 entrées
BOX OFFICE USA = 50,0 / 218,1 M$
BOX OFFICE Monde = 550,5 M$
 

Un film d'Aventure avec un grand A, un merveilleux Hommage avec un grand H et une oeuvre surdimensionnée. Voici peut-être l'un des plus GROS film (jusqu'au prochain... c'est bien là le problème !) que vous ayiez vu ! Question hommage Peter garde la structure originelle ; à savoir une première partie en forme d'intro, aussi rapide qu'efficace, assez kitsch, qui nous met à l'aise avec les personnages et de magnifiques décors (New York dans les années 30 : on s'y croirait !). La seconde partie semble débuter dès que l'on pénètre le brouillard qui entoure l'île : le véritable film peut alors commencer. Un film d'aventure époustouflant, ultime qui gardera ses séquences d'anthologie (le naufrage du bateau, la course poursuite avec les dino,...etc), un film qui colle à l'original mais nous offre une relecture de chaque scènes. C'est le cas pour ce qui concerne la peuplade toute droit sortie d'un film de cannibales italiens des années 70... mai c'est aussi vraie, hélas, pour d'autres séquences qui manquent réellement de retenue, les péripéties, efficaces, voir stressantes, ressemblent plus à un scénario pour parcs d'attractions (Universal, donc...) et font perdre à l'histoire une crédibilité nécessaire, pourtant très présente tout au long du film. Je parle de la scène de combat avec les T-rex, où le scénariste en fait des tonnes et navigue entre le délire et le ridicule ; ridicule dans lequel il sombrera totalement lors de la scène dans la fosse (1001 bestioles sortent de partout et nulle part histoire de prouver que le budget est le plus gros de l'histoire, de faire une séquence-pub pour Weta et de nous donner une bonne indigestion). Seules graves critiques que j'aurais à adresser au film. Car pour le reste c'est franchement bon : les rapports entre Kong et sa prisonnière, complexifiés et assez émouvants, voir ambigus à souhait, un scénario millimétré, un suspens qui ne retombe jamais... et une créature qui, elle, tient du chef-d'oeuvre absolu (allez revoir "Gorilles dans la brume", vous comprendrez...), un moment historique où l'on n'avait jamais été si loin dans le réalisme (même si l'interaction dans New-York n'est pas toujours glorieuse), s'appropriant les dernières technologies au profit d'un réalisme hors du commun. La troisième et dernière partie, enfin, accentue le lifting du film originel, toujours à la recherche du grandiose (on ne compte pas les macchabées passés sous silence !) jusqu'au final ou le réalisateur pose son pont de vue sur la scène même : il en accentue le suspens, l'étire justement, la magnifie. Voici donc un remake digne et digne de ce nom qui se veut avant tout un spectacle -dommage !- aux décors extraordinaires (on sentirait presque l'humidité tropicale de l'île !), sortis du temps, et à la partition musicale encore meilleure que le reste (KK excepté). Une certaine marque de respect (le clins d'oeil à Cooper), le scénariste s'appropriant le fond de l'histoire sans le dénaturer... quoique... l'original n'était-il pas plus fort psychologiquement ?

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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