La compagnie de l'or. Quelques minutes de métrages et
les quelques appréhensions que je pouvais avoir sur cette
"prélogie" sont estompées : c'est avec
le plus grand des bonheurs, une certaine insouciance même,
que je retrouve tous mes repères, ceux que j'ai quitté
il y a de ça presque 10 ans ; je retrouve enfin la Terre
du Milieu ! Et le scénario n'est pas étranger
à ce sentiment, certainement autant que le décor
: la construction de ce premier épisode du Hobbit semble
parfois répondre à celle de La
communauté de l'anneau, autant dans sa structure
(formation du groupe, aventures similaires, communauté
parfois scindée, Gandalf qui vient à la rescousse
in extremis...etc), que dans ses personnages, notamment les
"anciens" qui viennent passer le relai avec justesse
; et Grand Pas est remplacé au pied levé par Thorïn.
Mais j'y ai également tout retrouvé : la réalisation
emphatique, lyrique et épique de Jackson, avec cette
caméra toujours en mouvement mais dans un grand souci
de lisibilité, de finesse, d'efficacité et de
beauté ; rien de génial -et encore- mais un sens
de l'image rare et intense. Le scénario parait être
une aventure en ligne droite : il l'est peut-être, mais
tout l'intéret du film se trouve dans ses péripéties
multiples, éclectiques et détonantes ; mais aussi
dans le fond de l'histoire : une simple quête qui va petit
à petit devenir double, la menace d'un simple dragon
doublée par une autre plus subtile : celle du Nécromancien.
J'y ai retrouvé la Nouvelle-Zélande, maquillée
pour l'occasion, des décors gigantesques à vous
donner le vertige avec des détails d'une finesse rare
(on se surprend à regarder dans le dos des personnages,
alors que ceux-ci parlent, pour distinguer les divers éléments
qui constituent les pierres, ornements et autres), des images
d'une rare beauté (et pas seulement par la magie de filtres
optiques mais grâce aux talents de graphistes avertis)
et une musique qui fini par transporter le plus aguerri des
spectateurs ; tout aussi lyrique et épique que la réalisation.
Le Hobbit est une fresque monumentale, hors norme, où
l'imagination parait sans limite, les créatures rivalisent
de génie (mais dès que la caméra s'éloigne
le numérique reprend ses droits). Des défauts
? Quelque scènes moins bien senties comme celle avec
les Trolls gourmands qui met en avant le fait que le film est
plus volontier drôle ; mais l'humour est du reste bien
pesé et ne l'emporte jamais sur les autres sentiments
que soulève le film. On attend de faire mieux connaissance
avec tout les nains. Jackson a encore réussi son pari
: nous tenir en haleine 2h40 durant avec un scénario
bien plus fougueux que celui de La communauté de l'anneau,
avec des acteurs pas forcément très connus mais
extrêmement à l'aise (M. Freeman se fond tout suite
au personnage du Hobbit), et en ne spoliant pas le livre originel,
faisant ressortir magnifiquement ses scènes emblématiques
(livre qui reste au demeurant un lointain souvenir pour moi,
bien moindre que celui du Seigneur des anneaux), y apportant
sa griffe et le reliant sublimement avec la trilogie originelle.
Un pur moment de bonheur qui passe vraiment trop vite !
NOTE : 15-16 / 20
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La
critique des internautes |
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Par ou commencer ? Peut-être par le fait que j'attendais
ce film comme le messie, après avoir été
transporté, et ému face a la trilogie du Seigneur
Des Anneaux, épique et visuellement novateur, qui a marqué
le cinéma. The Hobbit, se déroule 60 ans avant,
et j'avais quelques craintes, notamment par rapport a une différence
de ton, plus jovial dans ce dernier que dans le SDA. Le fait
que beaucoup de choses soit faites numériquement m'a
apporté beaucoup de craintes aussi, donc c'est sur cette
envie et cette peur mélangée que je me suis précipité
avec mes amis a l'avant-première, et au bout de 2h44
de film, je peux vous dire que je suis loin d'être déçu,
bien au contraire.
Peter Jackson est un génie, mais il demeure le seul
en qui j'ai une confiance absolu le concernant sur un projet
tel que Le Hobbit. Pourquoi ? Parce que dès l'introduction
du film nous avons le droit a des liens directs avec le SDA,
comme tout le long du film afin de faire une connexion globale,
et pouvoir se faire les 6 films a la suite, un jour. J'ai trouvé
ça remarquable, car tout est parfaitement expliqué,
mais j'y reviendrais. Le début donc, avec l'introduction
des nains d'Erebor par le vieux Bilbo est jouissive, la peur
du monstre sans le voir car Smaug le dragon vient foutre un
peu sa zizanie est jouissive, les décors sont merveilleux.
Jackson nous emmène donc 60 ans avant la Communauté
De L'Anneau, avec une nouvelle aventure emmené par Gandalf
et une troupe de nains.
Les personnages ici sont tous développés, mais
d'autres mis en avant comme Thorin, Gandalf, Bilbo, Fili &
Kili. Ils sont tous remarquablement joués, avec un Ian
Mckellen parfait, qui apporte a l'histoire une nouvelle forme,
beaucoup plus enjoué.
Radagast Le Brun, est sympathique, il apporte beaucoup d'humour,
qui n'est pas lourd et qui apporte un réel plus au film.
La partie scénaristique est quand à elle, un des
points forts du film. Malgré des longueurs que je pourrais
reprocher a Peter Jackson, ayant privilégier la quantité
et la qualité a une réduction du temps pour faire
commercial, le scénario est bon, voir très bon.
On prend plaisir a poursuivre les aventures qui démarrent
au bout de 30 minutes de film, sans s'arrêter jusqu'à
une fin absolument dantesque, époustoufflante. On sent
que Peter Jackson durant sa dernière heure c'est amusé,
régalé, car le rythme est soutenu, alliant explications,
combats et épique, dans un flux magique.
J'ai adoré la quête principale, qui est de partir
a la reconquête du royaume d'Erebor, en tuant le dragon
Smaug. Ayant lu le livre, je peux déjà vous prédire
un second volet merveilleux, tuer le dragon, ensuite la big
battle de la mort entre elfes/nains Vs gobelins et orques. J'appréhende
énormément ce moment que le film met en place
doucement. Il est évident que je me dois de parler de
la quête annexe, qui m'intrigue au plus haut point car
elle est un lien unique avec le Seigneur Des Anneaux.
Oui, la reformation de Sauron, appelé le Necromancien
est en marche dans la vieille forteresse de Dol Guldur, et c'est
grâce a Radagast que nous avons pu en apercevoir les premiers
visuels. Jouissif, excellent même, promettant une bataille
au sommet entre Sauron et Le Conseil Blanc. Les deux quêtes
mélangés, risquent de faire un film tout simplement
grandiose.
Bref, il est évident que le talent de Peter Jackson est
toujours la, toujours cette façon de filmer de grands
plans, magnifiques, mais parlons des effets-spéciaux
maintenant et de la technique ainsi que la musique..
La Weta a tout simplement fait un travail d'orfèvre,
offrant les plus beaux visuels depuis Avatar, l'explosant en
vol, servit par une 3D légère et approprié
notamment sur une des scènes les plus épatantes
du cinéma : Les Géants De Pierres se tapant dessus
sous un orage. Ont est scotché a notre siège,
tellement le florilège d'effets est dantesque. Non, même
Fondcombe est redécouverte de A à Z, sans oublier
une fin merveilleuses avec des Aigles, sans oublier Gollum et
les différentes étapes du voyage. Non mais rajoutez
ça avec la superbe BO d'Howard Shore est on obtient un
bijou cinématographique.
Les petits défauts hormis les longueurs se situeraient
dans l'absence des autres nains, ainsi que par le trop plein
d'effets visuels quelque fois, mais c'est vraiment rien.
Je dirais donc que Le Hobbit est avant-gardiste de par sa façon
de fonctionner, alliant épique, émotions et rires,
dans un spectacle hallucinant pour vos yeux, laissant derrière
ses concurrents (même Avengers pour dire.). La Terre Du
Milieu n'a jamais été aussi agréable a
regarder. Vivement la seconde et troisième partie.
NOTE : 18-19/20
Jak
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Il est difficile de prendre le Hobbit comme un film singulier
sans le comparer aux trois Seigneurs des Anneaux. Alors comment
rester objectif en étant conquis avant de voir le film
? Et bien le film s'en charge lui même à vrai dire.
Les dix premières minutes, on (re)plonge superbement
dans la magie visuelle, la beauté des décors et
des plans grandioses. Merveilleux. Cette esthétisme traverse
le film et c'est toujours aussi impeccable. Rien à redire.
C'est d'ailleurs cette photographie incroyable qui nous tient
en haleine pendant 2h44, sublimée par la musique d'Howard
Shore, toujours aussi épique.
Le scénario de base ressemble beaucoup à s'y
méprendre au SDA , surtout à travers son personnage
principal. Un hobbit sort de son village pour se lancer dans
une quête contre des êtres maléfiques entourée
de compagnons de voyage hauts en couleur. Frodo et Bilbo, même
combat.
Mais il y a une large différence entre SDA et le Hobbit,
c'est que ce dernier (de part le livre) s'adresse à un
plus jeune public, et donc est écrit sur un ton plus
léger, plus drôle, ce qui rend certains passages
plus proches d'un Disney (voir la scène de la vaisselle
en chantant) que d'un Peter Jackson. Bonne chose ou non, chacun
se fera son opinion, mais il en résulte que les dialogues
passent souvent moyennement, comme si les scénaristes
cherchaient constamment leur mots et leurs situations décalées
(voir la scène des troll dans la forêt). La féérie
du film passe ici plus pour une blague potache qu'autre chose,
et on a tendance a s'ennuyer.
Heureusement que certaines scènes, plus sérieuses
rattrapent cela. Et au moment ou le film semblait se diriger
vers un déception, l'apparition d'un personnage, mystique
et magnifique (sans spoiler) redonne un important attrait au
film et chamboule le destin de Bilbo qui semblait jusque la
bien perdu au milieu de ses treize compagnons de voyage.
Une fin bien pensée quoiqu'un peu longuette conclue le
film de manière épique.
Donc non, Peter Jackson n'a rien perdu de sa fibre fantastique,
même s'il s'appuie sur un scénario quelque fois
peu convaincant (d'ailleurs pourquoi avoir une séparer
le livre en trois parties alors que deux auraient servit une
plus grande richesse scénaristique. Money, Money....).
Quoiqu'il en soit, Bilbo (dans le film ils s'appelle Bilbon,
alors je me demande toujours : Pourquoi ?) fera date dans l'histoire
de la terre du milieu, mais peut être pas autant que Frodo
(Frodon?) dans l'histoire du cinéma.
NOTE : 13,5/20
Florent
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"Dans un trou vivait un Hobbit"
Le Hobbit démarre en terrain connu pour nous, fans du
Seigneur des Anneaux. On retrouve Frodon (l'acteur n'a pas changé
en 10 ans !), et une jolie Comtée. Sur ses bases rassurante
Jackson s'amuse à greffer des détails, des petits
détails, pour nous faire comprendre que son film sera
différent, de la précédente trilogie. Utilisant
d'abord une narration plus présente, c'est après
tout un vieil homme qui nous raconte ses belles histoires.
La transition SDA/Hobbit est élégante, elle est
aidée par le HRF, ou 48 fps pour les intimes, technologie
assez déconcertante, mais finalement on s'habitue et
on y gagne. Des détails en plus, et des plans grandioses.
Scénaristiquement le film est inégal, certains
points décevants, d'autres plus surprenants et drôles,
le film est assez savoureux avec des dialogues tout droit sortis
d'un film british des années 70s, on retrouve l'ambiance
de la première trilogie, mais elle est mêlé
a quelque chose de nouveau, de plus légé et frais.
La Terre du milieu n'est pas en jeu dans le Hobbit, le sujet
et moins lourd, ce qui explique peut-être pourquoi parfois
on relache. Car il est bien là le principal défaut
du HOBBIT. Son rythme, on n'est pas happé par l'histoire
comme à l'époque du SdA. On décroche plus
facilement, le film n'est pas ennuyeux, mais il a deux longueurs
majeures selon moi. Après une longue scène d'introduction
avec la présentation de la Communauté (40 minutes
tout de même de repas), il y a un léger mou, peut-être
le manque de surprises. Ensuite au bout de deux heures de film,
avant la grande scène finale, on a une retombée.
Mais rien de grave le tout reste très divertissant grâce
à des scènes d'action très fresh !
Les scènes d'actions, sont très réussies,
elles n'ont pas la dimension sur-épics vu dans SDA',
mais elles sont novatrices. Elles apportent même un coté
"cartoon", vous avez vu la scène (exceptionelle)
de la moto dans Tintin ? Et bien là c'est ce genre de
choses toutes les vingt minutes.
Autant le dire, c'est énorme. Je n'imagine même
pas avec cette ambiance, les scènes de combats extérieurs
dans La dêsolation de Smaug ! Le film nous donne encore
plus envie de voir la suite. Ce qui se passera ensuite.. Je
regrette l'absence d'un personnage féminin (meme secondaire),
et le manque de personnages très charismatiques, car
les nains ensemble sont cools, mais séparés..
Niveau seconds roles y a du bon, et du très bon ! Des
elfes, des magiciens, ou même notre Gollum toujours emblematique
!)
Un dernier point sur la musique, réussie, mais on a l'impression
d'avoir du Sda + deux ou trois titres.
En bref, Le Hobbit est une énorme réussite, l'une
des meilleurs de l'année. Un excellent film de fantasy,
Léger, et impressionnant.
NOTE : 16-17/20
Bastien
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