Une série B bourrée d’idées innovatrices
mélant les thèmes du rêve et du psycho killer.
Et du B qui a l'ambition du A, témoin de la naissance
d’un mythe servi par des FX simples mais toujours réalistes
et inattendus. Le scénario, comme un exposé avec
parties distinctes, met directement les pieds dans le plat et
crée une vraie atmosphère et de nombreuses surprises
; malgré quelques menues faiblesses ici ou là,
tout autant que dans un montage pas toujours agréable,
offrant des séquences devenues WTF. La réalisation
est certainement ce que Craven a fait de mieux jusqu’à
présent, si l'on omet son travail trop pépère
dans les moments calmes (en même temps, c'est un peu le
but...). Le rendu des rêves est toujours aussi percutant
et la structure du film novatrice, ou plutôt intelligemment
réactualisée. Je note toutefois de grosses faiblesses
dans les dialogues.
Freddy est un nouveau genre de croquemitaine, qui tue dans les
rêves de ces ados de la middle class US, jeunes adultes
aux considérations terre à terre. La / leur frontière
entre les songes et la réalité s'estompe peu à
peu, leurs cauchemars venant envahir le réel. Avec en
substance une intrigue vraiment solide : qui est ce mystérieux
Freddy Krueger ? Pourquoi tue-t-il ces ados ? Pourquoi intervient-il
dans les rêves ??
Il y a également dans ce film tout un symbole de la psychanalyse
: les erreurs des parents se répercutant forcément
sur leurs enfants.
NOTE : 13-14 / 20