La crème de la crème des artisans des SPFX de
l'époque pour servir Freddy.
Traditionnellement on lance l'histoire par une séquence
onirique ; sauf que pour une fois elle n'est catégoriquement
pas à la hauteur. Et ça ne laisse rien augurer
de bon...
Guère aidé par des ados absolument caricaturaux,
on repart sur les bases du précédent épisode,
et on embraie sur une histoire filiforme, explorant des méandres
inexistantes et des ressorts déjà usés.
Freddy revient mais sans apporter quoique ce soit de novateur
à son propre mythe. Et son retour est par ailleurs franchement
minable (d'aucun le trouveront drôle...) : déterré
qu'il est par de la pisse enflammée de chien !!!
Punchlines pauvres, meurtres dénués d'imagination
(si l'on excepte la mort de Sheila et de Debbie) pour une histoire
qui survit au rythme des horreurs, très vulgairement
agencées. Fort heureusement les scénaristes ont
tout lâché dans la dernière demi-heure,
les cauchemars se font plus évocateurs : il y a des séquences
proprement hallucinantes et le scénario connaît
quelques sursauts (la boucle temporelle) ; les superbes effets
finaux ne compenseront toujours pas un scénario beaucoup
trop léger.
C'est donc un épisode qui ne va guère plus loin
que ses formidables effets, malgré une réalisation
parfaitement expressive, beaucoup plus que celle de ses prédécesseurs.
Freddy 4 tombe dans le piège à
du slasher -certe onirique et plein de possibilités-
mais trop basique pour soulever l'intérêt.
NOTE : 8-9 / 20