Avec llong cauchemar introductif, on n'est plus très
loin de l'auto-parodie.
Un jeune amnésique est récupéré
par la police et envoyé dans un institut pour délinquants
(Oui, je sais : c'est idiot...). D’entrée de jeu
on se tape un petit repompage musical de Moussorgsky, additionné
d'un petit rock jeune : voilà pour la B.O. signée...
Brian May !
Le scénario restera vaporeux, approximatif et jamais
maîtrisé, les cauchemars seront, non seulement
sans imagination, mais leur ridicule finira par les tuer (quand
ce ne sera pas la 3D) ; refusant trop souvent le gore, empruntant
des idées à droite et à gauche, et sombrant
finalement dans la série Z (le vidéogame). Les
acteurs n'aident guère avec leur interprétation
grossière, la réalisation est tout à fait
fonctionnelle et impersonnelle, et souvent d'une incroyable
lourdeur.
Film navrant, réalisé par la productrice de la
saga et qui, pourtant, ne s'intéresse au mythe Kruger
que pour mieux le détruire (il a eu un enfant... et on
excuserait presque ses méfaits), l'explorant irrévérencieusement
jusqu'en cette fin promise, passablement ridicule ; Freddy
6 est une oeuvre d'une pauvreté affligeante...
où l'on apprend que couper une oreille rend sourd...
R. Talalay, productrice de la saga "Freddy", a également
réalisé "Ghost
in the machine".
NOTE : 4 / 20