Lil Godzilla, les nouvelles origines.
Ça commence par une belle histoire de fin de guerre, avec ses traumas : la construction d'une famille issue de la paix. Mais une paix fragile...
Godzilla minus one est un film alternatif qui se déroule quelques années avant l'œuvre originelle de 1953, et d'un point de vue différent. Sur un air différent.
Hollywood lui a attribué l'Oscar des meilleurs effets spéciaux : rapport à leurs coûts étriqués, ces FX font non seulement illusion (on jongle avec divers types d'effets, avec dextérité, inventivité et même réussite) mais ils nous ravissent pleinement, même dans leurs petites imperfections (l'intégration des navires numériques, par exemple).
La réalisation quelconque manque toutefois de souligner le destin de cet anti-heros ayant besoin de se racheter, sur un scénario qui patine quand même beaucoup, sans grand suspens ou frissons ou véritables émotions, mais le film demeure un fidèle hommage à Honda et à ce monstre emblématique, symbolisant la guerre et la puissance atomique.
NOTE : 12 / 20