Godzilla is back : et il est américain.
Prétextant les essais nucléaires français en Polynésie, Godzilla 98 prend du galon et quelques millions de budget.
Le scénario n'y va pas par quatre chemins et ne s'embête avec les subtilités : apparition de la bête, présentation de la team (le gars avec un nom difficile à prononcer, le mystérieux frenchy, la paléontologue avenante, la journaliste qui cherche le succès), humour familial et, surtout, son lot de séquences à FX carrément impressionnantes (les bateaux tirés par le fond) et d'autres ayant pris un bon coup de pelle (les indigentes maquettes de Manhattan).
Blockbusters sans âme, sans caractère ni histoire, qui nous de glace, simple prétexte à de grosses scènes qui font de New York un terrain de jeu pour lézard géant. En prime c'est très bête : j'en veux pour preuve ce Godzilla jouant à cache-cache à Manhattan (et son sous-sol...), friand de poissons, cracheur de feu à ses moments perdus, enceinte (sic !) et aussi speed qu'un hélico ! Dans ce nouveau Godzilla les militaires sont toujours aussi niais et le scénario semble faire du surplace : une chasse sans suspens ou le trop-plein de personnages nuit à chacun d'entre eux. Plus un catalogue miteux de l'armée américaine qu'un film, quand il ne singe pas vilainement et sans génie Jurassic park. Pour seuls amateurs et amatrices de destruction de mégapoles.
NOTE : 6-7 / 20