Ripley n'est plus : cependant elle a été clonée ; elle et la reine alien qui vivait dans son corps. Les ADN se sont donc croisés...
Une synthèse autant qu’un nouvel épisode. On s'éloigne de la pureté du film originel pour une œuvre badass, un B-movie d'exploitation -de sa propre saga- à base de pirates "chair à pâtée" poursuivit dans un sombre vaisseau (bien que l'on ne sache jamais vraiment qui va mourir), d'une quasi super-héroïne et d'aliens en franche liberté. Et du gore comme il en faut, aidé de très grands moments de cinoche : la galerie des horreurs, la découverte du robot, la séquence sous-marine, la naissance et la mort du baby alien. Ripley évolue à merveille au milieu de personnages
plus légers, "cameroniens", et de situations
moins terrifiantes et claustro que chez Scott, moins torturées
et noires que chez Fincher.
Reste l’excellent technicien
Jeunet et sa griffe visuelle, même s'il a du mal à exprimer toute sa percutante personnalité, et D. Khondji à la photo.
Un action movie léché
qui cherche à se réinventer : c’est dure de passer derrière
le génie, David Fincher, même en posant de prometteuses
bases synoptiques, pas toujours exploitées comme on l'aurait tant aimé.
NOTE : 12 / 20