Numéro 4 ? Numéro 1 ? Numéro 2... Confrontation frontale entre deux thrillers où les héros sont un peu paumés et dépassés par ce qui leur arrive, Sans identité de J. Balaguero et ses stars (L. Neeson, D. Kruger et January Jones) a fait le poids face au N° même si son petit week-end nous susurre que le film paie sans doute son sujet (encore un homme amnésique !) et, dans l'inconscient collectif, rappelle le succès sans conteste de la série des "Jason Bourne" (69,3 / 227,5 M$ pour le dernier opus sorti en 2007) ; plutôt mollasson quand on se souvient que le 1er Bourne réunissait 27,1 M$ lors de son 1er week-end mais carrément sympa si on regarde son budget. Numéro 4 est un film de SF de D. J. Caruso, réalisateur qui monte (montait...) en puissance à Hollywood depuis quelques films et qui réalise ici un très médiocre week-end, le plus mauvais depuis que le monsieur s'est mis au blockbusters, soit très largement en-dessous des 29,2 M$ de son précédent, Eagle eye, performance presque attendue puisque ce résultat découle sans doute d'un cruel manque de tête d'affiche bankable ; 60 briques de budget... On prend les vieux et on continue : fort de son statut de cartoon -seul sur le marché actuel-, d'un démarrage bien meilleur que prévu, Gnoméo et Juliette de K. Asbury avec la voix de J. Statham se porte très bien ce week-end, ne manquant pas d'enfoncer le mytho du désormais dessous et de lui faire joliment la nique, ainsique d'effacer quelques nouveautés pimpantes : meilleur maintient et forte probabilité de voir son final être supérieur aux autres grosses sorties du week-end passé ; sans compter que les 100 briques sont une petite option !
Le mytho de D. Dugan avec A. Sandler et J. Aniston va par contre devoir se frotter aux chutes de ses prédecesseurs : Quand Chuck rencontre Larry se voyait attribuer 44 % de retrait (total sur 10 jours = 71,7 M$), Rien que pour vos cheveux en prenait quand même pour 58 % (68,8 M$) et Copains pour toujours ramassait - 53 % pour un cumul de 77,6 M$ ; en plus clair : on reste sur de bons rails et les promesses d'un 100 millions de dollars font encore saliver les producteurs... Big mamma 3 signe le retour pas attendu du tout de M. Lawrence dans un rôle qui lui a valu l'un de ses plus importants succès, sous la houlette du nullard J. Whitesell à qui l'on doit déjà le second épisode. Ce qui devait arriver arriva, à l'instar d'un Fockers 3 (Mon beau-père...), c'est-à-dire un démarrage bien en-deçà des précédents tomes (Big mamma = 25,7 M$ ; Big mamma 2 = 27,7 M$), ce qui implique deux choses : largement moins de 70 M$ (BM2) au box office et l'improbabilité de se taper un numéro 4 !!! Même plaidoierie pour Justin Bieber : never say never de J. Chu : le jeune prodige s'aperçoit non sans mal que Hannah Montana perdait 59 % de fans (total = 56,8 M$) et que même si tout cela est d'assez mauvaise augure pour la suite de sa carrière au cinéma (mais pas ailleurs...), il continue de se rassurer en matant la rentabilité du film (ratio = 3,7) et les chiffres des pitoyables Jonas Bros et de leur concert 3D sur leur 2nd week-end (- 77 % !!!). Trois nouveautés et toujours une position de perdue pour Discours d'un roi qui fêtera le passage des 100 M$ presque en même temps que son premier million de spectateurs en France ; vive le roi ! The roommate sabre son remboursement sur le sol US, L'aigle de la neuvième légion (The eagle), drame historique de K. Macdonald avec J. Bell, C. Tatum, M. Strong et D. Sutherland vole en piqué, Sex friends permet à I. Reitman continue de sourire. Et tout le monde est heureux... enfin presque...
Numéro douze, quatorze et onze : Sanctum 3D, Green hornet de M. Gondry (cent millions...) et True grit des frères Coen.
Suite avec The fighter de D. O. Russel avec M. Walhberg et C. Bale qui se bat pour conserver sa 13ème position, un Black swan de D. Aronofsky aux anges (100 M$ !!!!) ; Le rite avec A. Hopkins, réalisé par M. Hafstrom et Le flingueur de S. West sont effarés par leur maigre week-end et leurs résultats en général. Deux autres nouveautés pointent le bout de leur nez : d'un côté la nouvelle comédie de M. Arteta (le bon Be bad ! = 15,3 M$) avec E. Helms, J. C. Reilly et A. Heche, Bienvenue à Cedar rapids qu'elle se nomme. De l'autre Barney's version avec P. Giamatti et D. Hoffman qui monte après 5 semaines de purgatoire ; la première réalisation d'un homme de TV. Raiponce s'endort doucement.
Numéro 21, 23, 24, 25 et 36 : Biutiful de A. Inarritu, Yogi l'ours, Blue Valentine, 127 heures de D. Boyle et The dilemna de R. Howard.