High Saw Musical. Suite cinématographique du phénomène télévisuel High school musical et pari complètement réussi : les jeunes fans ont fait le déplacement afin de voir Zac Efron et sa clique faire du bruit dans les salles obscures ; suivant l'exemple de Hannah Montana en début d'année, High school musical 3 efface la perf' d'un film d'horreur (The eye à l'époque) et s'offre le plus gros démarage depuis... The dark knight (au mois de juillet !) !!! Qui a dit que Jigsaw était mort ? Saw 5 perd son réalisateur spécialisé (D. L. Bousman) mais pas son fameux aplomb : le film fait quasiment aussi bien que chacune des séquelles (Saw 2 : 31,7 M$, Saw 3 : 33,6 M$ et Saw 4 : 31,8 M$) ce qui augure -avant un 6ème déjà bien amorcé si l'on en juge par un budget inférieur à 11 patates pour ce dernier- que la saga poursuit sa route sur les chemins de la fidélité de ses fans et devrait se retrouver aux alentours des 65 M$ (63,3 M$ pour Saw 4 ; 87 M$ pour Saw 2, au sommet de sa gloire). Pour son second week-end, Max Payne de John Moore avec M. Walhberg se fait méchamment bousculer mais devrait pouvoir, au finish, faire des scores sensiblement proches de ceux des détonnants Hitman (30,4 M$ en week 2 et 39,7 en bout de course) et Resident evil (40,2 M$).
Le chihuahua de Beverly Hills de R. Gosnell ne tardera plus à éliminer d'un vilain coup de dent un autre clébard tout aussi antipatique (au cinéma, seulement...) : Scooby-Doo 2 (84,2 M$). Le prix de la loyauté ramasse donc les miettes ce week-end : cette grande saga dramatique de G. O'Connor (Miracle = 64,4 M$) avec E. Norton et C. Farrell ne pouvant raisonnablement rivaliser avec des numéros ; 8 à 1... Cessons de tourner autour de la ruche : Le secret de Lily Owens est pour ainsi dire rentré dans ses frais et sa carrière devrait plus ou moins se faire sur la durée, comme c'est le cas de tous les bons films... ou presque. Comparativement, W. de O. Stone avec J. Brolin et E. Banks, ne se comporte pas si bien que cela, pourtant bien aidé qu'il est par des élections approchantes. Sur un autre sujet brûlant, World Trade Center perdait 42 % en week-end 2, après un meilleur début. Mensonges d'état de R. Scott, avec L. Di Caprio et R. Crowe, et L'oeil du mal de D.J. Caruso hebdomadairement et financièrement, mais se départage toujours assez aisément en matière de retour sur investissement... En quarantaine en quarantaine ??? C'est aussi facile que vrai... mais le film est rentable dans la mesure où sa sortie dans les autres pays du monde est déjà compromise par le succès de l'original -[Rec]- ; pas cons les producteurs !
Drop musical : Une nuit à New-York, Sex drive et Nights in Rodanthe.
On continue avec le toujours pimpant Fireproof, campé sur sa 11ème position depuis 2 semaines et dont le budget est dès lors remboursé par 12 (perso : je suis prêt à investir dans le prochain film de ce réalisateur ; à bon entendeur...). Après un décollage savoureux, The duchess fini par nous decevoir même si l'on imagine que les 25 M$ de recette mondiale sont satisfaisant. Appaloosa verra son budget remboursé mondialement mais ne sera qu'une petite opération financière ; Dieu merci il nous reste l'art... Religolo perd une petite place quand Rachel se marie de J. Demme, avec A. Hathaway en gagne encore une. Burn after reading (J & E Coen) se brûle les ailes. La sortie limitée du dernier Eastwood, L'échange se verra-t-elle déjà couronnée par une place au sein du Top 20 ? En tous les cas sa moyenne par copie est phénomènal (33 000 $ contre 11 500 $ pour HSM3 !) ; Clint réalise tout simplement sa plus belle ouverture en limited et on imagine que sa sortie en wide fera reparler d'elle.
High drop sans musical (sauf pour Batman !) : The express de G. Fleder, avec D. Quaid, La cité de l'ombre, avec B. Murray et T. Robbins, Harcelés de N. La Bute et The dark knight.
En-dessous : la Nième ressortie de L'étrange Noël de Mr Jack semble condamné, même en 3D ; Synecdoche, New-York de C. Kaufman s'en sort pas mal (19 000 $ par copie). Sortie basse mais remarquée de Let the right one in (12 000$), dont vous avez découvert le fabuleux en page d'accueil, et sortie trop discrète du frenchie Peur (s) du noir (6 000$).