4 nouveautés en tête ! Il faut remonter au 15-21 octobre 2003 pour voir ça !!!
BOX-OFFICE
(du 22 au 28 mars 2006) |
||||||
Rang |
Titre |
Entrees |
Variation hebdo |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de salles |
1 |
Destination finale 3 |
405 000 |
New |
0,405 |
25 |
367 |
2 |
Big mamma 2 |
269 000 |
New |
0,269 |
40 |
357 |
3 |
La planète blanche |
232 000 |
New |
0,232 |
3,6 |
401 |
4 |
Romanzo criminale |
158 000 |
New |
0,158 |
- |
219 |
5 |
Essaye-moi |
122 000 |
- 57 % |
0,409 |
- |
168 |
6 |
Du jour au lendemain |
118 000 |
- 62 % |
0,426 |
8,7 |
274 |
7 |
Fauteuils d'orchestre |
102 000 |
- 56 % |
1,856 |
5,3 |
388 |
8 |
Les bronzés 3 |
95 000 |
- 65 % |
10,269 |
35 |
369 |
9 |
Je vous trouve très beau |
84 000 |
- 53 % |
3,258 |
5 |
435 |
10 |
Le temps des porte-plumes |
83 000 |
- 58 % |
0,448 |
(5) |
257 |
11 |
Mémoires d'une geisha |
77 000 |
- 62 % |
0,728 |
85 |
210 |
12 |
Underworld 2 evolution |
77 000 |
- 71 % |
0,635 |
50 |
338 |
13 |
La panthère rose |
73 000 |
- 72 % |
0,581 |
80 |
423 |
14 |
Truman Capote |
61 000 |
- 45 % |
0,283 |
7 |
84 |
15 |
L'ivresse du pouvoir |
53 000 |
- 63 % |
1,020 |
7 |
312 |
16 |
Renaissance |
53 000 |
- 62 % |
0,194 |
14,2 |
91 |
17 |
Dérapages |
48 000 |
- 73 % |
0,381 |
22 |
151 |
18 |
Aurore |
45 000 |
New |
0,045 |
5,3 |
130 |
19 |
Wu Ji, la légende des cavaliers
du vent |
32 000 |
- 77 % |
0,172 |
42 |
150 |
20 |
Burt Munro |
31 000 |
New |
0,031 |
25 |
161 |
- |
Playboy à saisir |
- 000 |
- % |
0,115 |
50 |
127 |
- |
Réussir ou mourir |
- 000 |
- % |
0,674 |
40 |
224 |
- |
Petites confidences (à ma psy)
|
- 000 |
- |
(0,759) |
22 |
185 |
- |
Hostel |
- 000 |
- |
(0,246) |
4,5 |
80 |
- |
Syriana |
- 000 |
- |
(0,566) |
50 |
174 |
- |
Le secret de Brokeback Mountain |
- 000 |
- |
(1,217) |
14 |
228 |
Beaucoup de sang neuf après le ménage occasionné par
le printemps : l'heure de la (courte) revanche américaine a sonné
! C'est pas forcément lui que l'on imaginait en tête, mais les
démarrages parisiens et provinciaux ne peuvent pas mentir : Destination
finale 3 (James Wong) obéit
effectivement à cette nouvelle règle qui veut que les suites
aient plus de succès que les films originels : Destination
finale 1 partait avec 235 000 mortels (823 000 en tout), sa suite,
DF2
gagnait le coeur de 334 000 fans conquit (pour s'arréter à 889
000) ; par conséquent, celui-ci est parti pour faire mieux... ou à
peine mieux s'il se rétame dans les semaines à venir, comme
beaucoup de blockbusters. Les Dieux du b-o veillent... Wong
n'avait jamais fait mieux en France (The
one : 264 000 en 1ère semaine). A peine moins pourvu en
copies, Big mamma 2, toujours emmené par M. Lawrence,
se devait de faire mieux que Big mamma 1 (Cf. la règle
sus-citée) : mais l'opus 1 avait réuni 312 000 spectateurs hilares
en 7 jours et près de 850 000 sur la longueur ; échec mais pas
encore mat, la destination finale de la grosse dame risque de n'être
que 600 000 adeptes. Il avait tout pour lui : le plus gros nombre de salles
allouées, une réputation de film écolo, un vent de mode
qui soufflait dans le bon sens pour les docu et en particulier pour ceux touchant
le monde animal... et pourtant La planète blanche
ne part qu'en troisème position avec des scores presque médiocres.
La marche de l'empereur gagnait la médaille d'argent
avec tout de même 447 000 entrées (et 1,9 millions au total),
tout simplement 2 fois plus. Le bouche-à-oreille devra effectivement
être très cocasse malgré certains dires critiques...
Grosse surprise à laquelle je vous avais préparé dès
jeudi : Romanzo criminale (Michele
Placido) trouve un public enthousiaste et fait des merveilles avec une
poignée de copies ; Placido pourrait
très bien y gagner à se faire joyeusement connaître du
grand public ; sa moyenne par copie est très supérieure à
celle du docu du dessus. Après l'allégresse de la semaine dernière,
c'est au pied du mur que l'on voit ce que valent vraiment Du jour
au lendemain (Philippe Le Guay),
ex-number one avec Benoit Poolvoerde, et Essaye-moi, de PEF
; maintenant c'est plus clair. Du jour au lendemain effectue
une plongée abyssale malgré une pincée de copies supplémentaires,
souffrant amplement de la comparaison avec Le coût de la vie,
précédent film de l'auteur, qui embarquait encore 240 000 spectateurs
enchantés en seconde semaine, soit 23 % de chute, mais dans un tout
autre contexte. On est très loin du compte et il semblerait que les
débuts prometteurs du film ne soit que l'oeuvre trompeuse d'un printemps
en solde (en clair : baissons les tarifs et les spectateurs viendront se régaler
plus massivement...). Le second, par contre, ne fait que confirmer sa brillante
moyenne / copie de la semaine passée : le voilà avec un score
hedbomadaire supérieur à son concurrent direct et on ne peut
que lui prédire un total largement au delà puisqu'il lui dérobe
une place, évitant une chute désagréable (5 rangs pour
Du jour au lendemain contre 3 pour lui). Autre confirmation
d'un tout autre genre, Fauteuil d'orchestre, de Danièle
Thompson, est un gros succès et sa sortie, la tête plutôt
haute, du week-end festif en est la meilleure des preuves. Autre gros carton,
d'un tout autre genre aussi, Les bronzés 3 (P.
Leconte) ne peut tout de même s'empêcher de dégringoler
plus fortement que les autres, et ce depuis sa seconde semaine d'exploitation
; a-t-il autant mériter son succès ? Ce à quoi il vous
répondra qu'il fait partie des 20 plus champions
de l'histoire du box-office et qu'il vous enmmerde ; les goûts et les
couleurs... Je vous trouve très beau, en 11 ème
semaine de présence parmi les 10 premiers, n'a pas trop la gueule de
bois, lui, et sa petite place perdue semble totalement dérisoire vu
la somme de nouveautés qui lui sont passée au-dessus ; d'ailleurs
le film enterre 3 nouveaux concurrents, ce qui porte son total perso à
9 films qui n'ont pas tenu la distance après avoir déboulé
devant lui. La vache ! Le temps des porte-plumes (Daniel
Duval) plonge... mais surprend par sa résistance au temps, comparé
aux copains (merci le distrib' pour la confiance !). Le film se transforme
peu à peu en succès d'estime alors qu'il était parti
pour s'effacer sans bruit. Salutations distinguées.
Plus de Top 10 pour les "vieux" américains, déboutés
en fanfare par les 6 derniers et franchouillards : Underworld 2
evolution (L. Wiseman)
bat de peu les scores du premier tome (Underworld,
620 000 tickets) mais ses chutes sont supérieures à 70 % et
son déplacement est égal à 9 rangs !!! La trilogie peut
quand même se poursuivre sans gêne. La panthère
rose (S. Levy) restera un film éclair
qui ne laissera pas beaucoup de trace derrière lui ; sans jean reno,
il se serait même mordu la queue, à l'image de ces scores hebdomadaires.
Mémoire d'une geisha, et Dérapages
n'ont pas su résister, le premier fera mieux que les lycanthropes du
dessous -surprenant-, le second se meurt littérallement avec la 2nde
plus grosse chute enregistrée au niveau des entrées.
Suite de nos petites affaires avec un Truman Capote qui s'offre
la plus faible chute de la semaine : moins de 50 % (waouh !) et pas deux places
perdues, pas une place de perdue, non mesdames et messieurs : le film gagne
un échelon ; ben merde ! L'ivresse du pouvoir, de
Chabrol, est un film pour ainsi dire remboursé
; ses résultats se hisseront au niveau de ceux de La demoiselle
d'honneur (1,080 millions). Renaissance perd 4 positions,
logique, et lâche 62 % de spectateurs, comme la plupart des copains
; et pourtant le film sonne déjà comme un vif échec commercial
puisqu'il ne remboursera que 2 millions sur son investissement. Tristounet.
Le cinéma français va pourtant très bien, merci, mais
les laissé-pour-compte en prennent pour leur grade : ainsi Aurore,
première fiction signée Nils
Tavernier, ne décolle absolument pas ; comme je le disais, le public
a déjà fait le plein d'images, et ça se ressent sur sa
moyenne par copie, presque 2 fois moindre que celle de La planète
blanche, déjà pas folichonne. On restera loin du million
d'€, c'est à dire du 1/5 du budget. Wu Ji de
Chen Kaige, est également en deuil
: le bonnet d'âne lui revient sans peine (près de 80 % de chute,
c'est homérique !) et le film a clairement été boudé.
On termine ce top sur celui qui fut un hit historique en Nlle Zélande,
est en passe de signer un succès d'estime aux USA, et fera la pire
des carrières en France : Burt Munro sera l'un des
pires scores français de la carrière de Roger
Donaldson.
Fin de parcours pour Playboy à saisir (T.
Dey), Réussir ou mourir, Petites confidences
(à ma psy), Hostel de Eli
Roth, Syriana et Le secret de Brokeback Mountain
(Ang Lee)
La part de marché des films français sur le top 20 est de
44,5 % (- 8 points) ; les américains reprennent l'avantage...
on rebasculera la semaine prochaine. On reste très au-dessus des chiffres
de l'an passé avec toujours plus de 45 % de PDM sur l'année
!