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Tu veux ou tu veux pas

Budget = 10,5 M€

BOX OFFICE France = 1 168 / 71 656 - 432 000 - 1 076 000 entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Hier soir je me suis un peu forcé à regarder Tu veux ou tu veux pas : mais qu'est-ce que j'espérais donc de ce film ??? La sirupeuse T. Marshall (on va en reparler...) associée à l'extrêmement sur-évaluée S. Marceau pouvaient-elles vraiment enfanter une comédie trashouille sur ce qui reste une "maladie addictive" ? Le film essayera de faire passer les vessies pour des lanternes : deux personnes d'un âge certain, plus ou moins bien conservées, aiment le sexe déraisonnablement mais se rencontrent au mauvais moment de la vie de l'un d'entre eux. Deux acteurs qui font des manières vaudevilesques pour tenter de faire passer le message (Mention spéciale aux grimaces insupportables de S. Marceau), deux acteurs campés précautionneusement dans des rôles qui sont les leurs depuis plusieurs décennies déjà, sans risque aucun si ce n'est celui d'endormir le moins aguerri des cinéphiles. Tout cela au gré d'un scénario développant chacun des jeux de mots que l'on n'espérait plus attendre, ne trouvant jamais le bon ton, celui qui permettrait de dépasser le "J'en crève d'envie mais je peux pas" ; le tout saupoudré de séquences insupportables où quelques quidams viennent exposer leur (s) problème (s) de couple, où les meilleurs potes se voient allouer gentiment quelques lignes de dialogues. Aucun liant, aucune saveur pour ces seconds rôles qui n'ont pas la chance d'être des stars... Mais il y a bien pire que tout cela, quelque chose qui enfonce définitivement le film au rayon des navets catégoriques, venant sans peine se hisser tout au sommet de ma liste annuelle : Tonie Marshall. Si encore elle avait le niveau nécessaire pour réaliser un épisode quelconque de "plus belle la vie", mais non ! Son travail est une insulte pour le regard : figé, carré, plat, sans une once d'inventivité, jouant à caser ses personnages bien au centre de l'écran (les personnes d'un âge, cibles apparentes du film, ayant la vue défaillante ?) telle une mère de famille en train de filmer son fiston faisant du vélo sans roulette pour la première fois. Par pitié expliquez-lui qu'une caméra n'est pas qu'un outil technique destiné à enregistrer des images, elle est également le trait d'union entre le spectateur et ces personnages de fiction, la flèche qui pourra atteindre leur coeur si le scénario nous en donne l'envie. Je m'emporte mais je n'en peux plus de ce manque de respect de la part supposés artistes : c'est officiellement la dernière fois que je regarde de près ou de loin une oeuvre de Tonie Marshall. Oublions ce très mauvais moment de télévision (si, si) et revoyons le génial Shame, le très savoureux Don Jon (c'est finalement les américains et les anglais qui parlent le mieux de sexe !) ou, dans un registre différent, le plus récent Sous les jupes des filles, qui malgré ses imperfections avait le mérite d'être honnête et correctement réalisé...

La critique des internautes
 

 

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