Après les 7 péchés capitaux... les 12
apôtres.
On ne peut nier le soin esthétique apporté au
film (une photo parfois à tomber, des couleurs criardes
-trop pour certains ?-, des lumières baveuses, une ambiance
parfois glauque et un sacré boulot de la part du réalisateur
pour faire tenir tout celà) ; on ne peut nier l'excitation
que l'on ressent face à ce mystère, ce thriller
christique à la limite du fantastique et du film d'horreur
(comme "Seven"...)
; trop à la limite. Mais voilà : on reconnaitrait
Besson-scénariste entre
milles. Il en rajoute beaucoup (des corps mutilés pour
effrayer les fillettes, des tourelles délirantes et pétaradantes,
une drogue à la mords-moi-le-noeud...). Alors il faut
s'arréter aux bases de ce mélange, le regarder
pour ce qu'il est, un B-movie, efficace avant tout, intriguant,
épais, noir, techniquement léché... mais
franchement bordélique dans son côté "versant
sombre d'Indie"...