Un crime absolument abominable et tortueux emmène son
enquèteur dans les sphères d'une université
alpine. Ailleurs : la profanation d'une tombe d'enfant fait
remonter à la surface un horrible accident. Une double
inquisition qui n'en fera bientôt plus qu'une.
Un film de serial killer made in France : Les rivières
pourpres apporte une dimension mystique à son
sujet, comme le fit en son temps, et dans une tout autre environnement,
Le nom de la rose. Une enquête remuante
mise en images avec un immense talent et une précision
diabolique qui ne tarde pas à vous happer et dont le
succès avait été considérable.
A fois glauque et classique (la fascination des cadavres / le
buddy movie policier), flirtant avec le genre horrifique, enveloppé
d'une musique très adéquate et au scénario
comme un coup de rasoir dont le couperet reste le twist final
; Les rivières pourpres reste l'une
des plus grandes réussites d'un genre trop timide en
France.