Mais que fait R. Scott ? Fort de ces succès à
traiter de grosses machineries hollywoodiennes (Alien,
Blade runner)
comme des films intelligents, on le prend maintenant à
s’attaquer à de petits films pour n’en dégager
aucune substance (Lame de fond, puis celui-ci, produit par Hollywood
Pictures).
G.I. Jane. A vouloir nous montrer les méthodes
d’entrainement des Marines « crument » il
oublie de prendre partie ( ?) et nous de serrer les poings face
à cet étalage de débilités militaire
(Lapalissade ?) où l’homme devient la larve sans
cervelle d’un supérieur en pantoufles (les combats
modernes sont moins des boucheries, des corps à corps
que ceux d’antan et font plus appel à l’intellect
–sic !-). Une première faiblesse. La seconde reste
le manque de substance des personnages secondaires (en réponse
à la première ? Rien ne le suggère). La
dernière étant que l’on se fiche éperdument
du sujet : le féminisme du 3ème millénaire
ou quand la femme veut devenir aussi con que l’homme pour
être son égal !
Scott emballe le tout de sa patte de velour, Moore joue avec
conviction et nous on attend « Gladiator » avec
impatience… (Ca y est, il est là : une merveille,
les retrouvailles de Scott et de la qualité d’antan
!)