Tusk

Après les centipèdes (Cf. Human centipedes) voici venir les morses... Une intro à l'humour grinçant, des dialogues décapants et grossiers au possible, mais par ailleurs hilarants et véritable marque de fabrique du réalisateur ("not-see" / "nazi"), se moquant des canadiens comme nous autres bouffeurs de grenouilles (beurk !) rions des belges. L'histoire ? Un reporter de podcast va interviewer un vieil aventurier dérangé suite à la lecture d'une petite annonce dans des chiottes publics et... s'ensuit le film le plus tordu du barbu ! Proprement ironique, totalement fou et à l'image de ce psychopate animalier, le film oscille entre comédie plutôt fun, drame qui parvient à nous mettre mal-à-l'aise et film gore à tendance "Frankenstein", de ceux qui nous ramène à ce bon vieux Society et surtout aux make up de Screaming Mad George, ou aux films de kidnapping / survival (American gothic, Misery, Les gens sous l'escalier, La dernière maison sur la gauche et tant d'autres). Bref : c'est un beau bordel organisé, branquignole mais charmant, bien emballé (la réal' et le montage judicieux) mais un rien longuet, hésitant mais serein, entre vannes "pipi-caca", dialogues truculents, élucubrations très sexuées, une psycho psychotique et des références littéreaires et télévisuelles ! L'apparition de J. Depp est franchement tordante (à savourer en V.O.) et, même si le tout manque de $$$ c'est un pur délire déjanté et communicatif... pour qui a envie d'assister à ce genre de spectacle !