Transformers : à la recherche de la matrice perdue, ou la naissance d'Optimus prime.
L'intérêt de ce cartoon serait, d'après ses 1ère images, essentiellement d'explorer Cybertron et la source du pouvoir des Transformers : la matrice et l'énergon. Ainsi qu'une choix en images CGI qui collent parfaitement à l'univers représenté, et où l'on se régalera à découvrir des tonnes de nouveaux Transformers.
Deux robots basiques, foreurs, qui ne peuvent pas se transformer, vont faire une découverte improbable qui va les emmener jusqu'à la surface de leur planète et jusqu'en une aventure qui les dépassera.
En voyant ces "visages", ses attitudes trop humanisées qui ne collent plus vraiment à leur statut métallique, je soupçonnais les intentions des auteurs (producteurs...) : rallier la licence, vieillissante, aux plus jeunes générations. Mais en réalité ce sont les trailers mensongers -mais qui cachent également et brillamment la nature réelle du film- qui à fait fuir les tweens, les ados et les (jeunes) adultes. Si le film est loin d'être drôle, il s'avère pourtant véritablement fun à force d'explorer cette planète de fond en comble, à force de découvertes qui finissent par nous prendre à revers, recherchant autant le sensationnel que l'explicatif.
T1 s'avère être une aventure qui nous emmène là où nous n'avons jamais posé les pattes, réussissant à nous bluffer par une intrigue construite, assez complexe, en tout les cas déclinée en plusieurs strates et qui osent aborder à hauteur d'enfant des thèmes comme l'esclavage, de la vérité, l'ambition, le pouvoir, le culte de la personnalité et la colère. Doublé de cette longue partie sur la vengeance et la trahison, quasiment fraternelle et shakespearienne, qui vient nuancer le scénario.
Par contre la musique du film est bien meilleure que sa réalisation.
NOTE : 13-14 / 20